Image et scène se croisent à nouveau dès aujourd’hui au Festival Temps d’Images.

Image et scène se croisent à nouveau dès aujourd'hui au Festival Temps d'Images.
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Portugal France

Parmi des premières absolues, nationales et les premières présentations dans la capitale, l’événement multidisciplinaire dédié à l’expérimentation artistique accueillera la participation d’artistes et de collectifs émergents ainsi que de créateurs déjà reconnus du public, selon la programmation.

 

L’ouverture du premier moment du festival sera marquée aujourd’hui par la pièce [O Sistema], de Cristina Planas Leitão, au Théâtre Ibérico, dans laquelle l’artiste explore à nouveau « la solidarité générée à partir du travail collectif », en réfléchissant sur la notion même de travail et de labeur « comme générateur d’action et de mouvement ».

Vendredi et samedi, à Largo Residências, Jardins do Bombarda, Pedro Baptista présentera, en première, ‘Pássaro de Fogo’, un spectacle-performance qui se déroule comme « un portrait de l’artiste » sous la direction de l’œuvre musicale homonyme d’Igor Stravinsky, pour « réfléchir aux héritages et au cycle de vie-mort-renaissance ».

‘Viagem a Lisboa’, de Joana Cotrim et Rita Morais, du collectif O Clube, à la Black Box du Centre Culturel de Belém, samedi et dimanche, est présenté par la programmation du festival comme un spectacle de théâtre qui « cherche à enquêter, à travers une histoire fictionnelle, sur le passé familial des artistes et leur lien avec l’histoire récente du Portugal ».

La famille surgit dans ce spectacle-concert « comme contexte nucléaire pour aborder les tensions sociopolitiques, telles que le colonialisme, le racisme et l’expérience des ‘retornados' », avec Lisbonne comme « moteur pour l’irruption entre rencontres et attentes en contraste avec le reste du territoire portugais ».

Parmi d’autres créations, ‘Bertie’ de Rita Barbosa, une performance en Réalité Virtuelle où trois interprètes se retrouvent dans un jeu vidéo immersif, sera présentée les 26 et 27 juin, dans un lieu à annoncer, selon l’organisation.

Le public « accompagnera la transmission en direct de ce que les interprètes voient à travers les lunettes VR, via une projection vidéo qui révèle l’univers 3D où les interprètes interagissent en tant qu’avatars », selon le synopsis.

De son côté, la performance installation ‘Ruins Part I: redux. realms. Regards’, des artistes an*dre neely et Liz Rosenfeld, aura sa première nationale les 27 et 28 juin, au Théâtre Ibérico, clôturant ainsi le premier moment du Temps d’Images 2025.

Projet « ouvert », l’installation combine recherche, film, performance et écriture pour « explorer la ruine dans la résistance politique et sociale ‘queer' », décrit la programmation.

Festival multidisciplinaire qui a célébré en 2022 deux décennies d’activité, le Temps d’Images est une production de DuplaCena/Horta Seca financée par la Direção-Geral das Artes et la Mairie de Lisbonne.

Selon l’organisation, depuis sa création en 2003, l’événement a présenté plus de 400 pièces, dont beaucoup inédites, d’auteurs portugais et étrangers, dans divers formats et genres, y compris performance, théâtre, installation, cinéma, danse, photographie et musique.