Le 42e Festival d’Almada, organisé par la Companhia de Teatro de Almada (CTA) et la municipalité locale, compte au total 46 spectacles de théâtre et de danse et 16 concerts en plein air, ainsi que des initiatives parallèles telles que des colloques, des débats et des expositions.
‘Qui som?’, par la compagnie franco-catalane Baro d’Evel, mis en scène par Camille Decourtye & Blaï Mateu Trias, fondateurs de la compagnie, est le premier spectacle du festival, présenté les 4 et 5 juillet au Centre Culturel de Belém (CCB) à Lisbonne. Il pose deux questions : « Qui sommes-nous ? Et en qui voulons-nous devenir ? »
Présenté à l’édition 2024 du Festival d’Avignon, ‘Qui som?’ rassemble sur scène un groupe de danseurs, musiciens, acrobates, clowns et un céramiste, dans un spectacle « plein d’humour à mi-chemin entre la danse et le cirque », selon la programmation.
À Almada, le premier jour de l’événement est marqué par ‘Les gros patinent bien — Cabaret de carton’, pièce présentée par les Français de la Compagnie Le Fils du Grand Réseau, dans un spectacle de Pierre Guillois & Olivier Martin-Salvan.
La compagnie organisatrice présente ‘Um adeus mais-que perfeito’, un texte de l’Autrichien Nobel de littérature Peter Handke, à la Sala Experimental do Teatro Municipal Joaquim Benite.
Mis en scène par Teresa Gafeira, la pièce raconte ‘la spirale de douleur qui a entraîné la mère de l’écrivain dans la souffrance, la poussant à mettre fin à sa vie à 51 ans, en 1971, un an avant que le texte ne soit écrit’, selon la programmation.
‘Friends of Forsythe’, sous la direction artistique de William Forsythe & Rauf ‘Rubberlegz’ Yasit, est le premier spectacle allemand et de danse présenté les 5 et 6 juillet, dans la salle principale du Teatro Municipal Joaquim Benite.
Au Fórum Municipal Romeu Correia, les 6 et 7 juillet, la compagnie marionnettiste Carlo Colla & Figli revient avec le Spectacle d’Honneur 2024, ‘La tempesta’, un texte de Shakespeare dans une version traduite par Eduardo de Filippo, mis en scène par Eugenio Monti Colla, rassemblant plus de 150 marionnettes sur scène.
‘Telhados de Vidro’, du Teatro da Trindade, ‘A casa morreu — Diário de uma República III’, par Amarelo Silvestre, basé sur des photographies d’Augusto Brázio & Nelson D´Aires, avec direction artistique de Fernando Giestas, ‘Há qualquer coisa prestes a acontecer’, sous la direction artistique de Victor Hugo Pontes, et ‘As aves’, de mala voadora et des Comédias do Minho, sont les productions portugaises qui suivent.
‘History of Violence’, un texte d’Édouard Louis, mis en scène par Thomas Ostermeier et adapté par Florian Borchmeyer et l’auteur lui-même, est la pièce que la Schaubühne Berlin apporte à la Salle Principale du Teatro Municipal Joaquim Benite.
Entre le 10 et le 14 juillet à Lisbonne, la Culturgest accueille à nouveau ‘A colónia’ de Marco Martins, tandis que le 10 juillet, le collectif français Petit Travers présentera ‘S’assurer de ses propres murmures’, un spectacle de Julien Clément & Pierre Pollet où un jongleur et un batteur créent une pièce à partir du premier vers d’un poème de René Char (1907-1988).
Au Fórum Romeu Correia, à Almada, Cristóvão Capos retourne sur scène avec ‘Monóculo, Retrato de s. Von Harden’, un texte de Stéphane Ghislain Roussel, mis en scène par Rui Neto, dans une production de Lobo Mau.
‘El Rey que fue’ est la première pièce que les Espagnols d’Els Joglars apportent à Grand Stage, de l’École D. António da Costa, dans un spectacle avec direction artistique d’Albert Boadella, qui signe la dramaturgie avec Ramón Fontserè.
Également d’Espagne, Xavier Bobés arrive au Cinéthéâtre de l’Académie Almadense avec ‘El mar- Visión de unos niños que no lo han visto nunca’.
‘Marius’ est le spectacle que la compagnie Louis Brouillard apporte de France, une création de Joël Pommerat librement inspirée de la pièce de Marcel Pagnol, en collaboration avec Caroline Guiela Nguyen et Jean Ruimi, présenté dans la Salle Principale du Teatro Municipal Joaquim Benite.
La troupe allemande Familie Flöz revient à Almada avec ‘Teatro Delusio’, une mise en scène de Michael Vogel, un théâtre de masques sans paroles.
‘Zugzwang’ est présenté par les Français du Galactik Ensemble, dans une création collective du groupe composé de cinq artistes formés à l’École Nationale des Arts du Cirque de Rosny-sous-Bois, à Grand Stage de l’École D. António da Costa.
La veille et le dernier jour du festival, la Companhia Nacional de Bailado présente ‘Quatro Cantos num Soneto & The Look’, tandis que pour clôturer la 42e édition du festival, le collectif Teatro Biondo Palermo donne ‘Extra Moenia’, d’Emma Dante, à Grand Stage de l’École D. António da Costa.
Associée aux célébrations des 500 ans de la naissance de Camões, cette édition comprend également les Rencontres à Casa da Cerca — ‘Camões, Camões’ — coorganisées par la Commission pour les Célébrations du Ve Centenaire de la Naissance de l’auteur d’Os Lusíadas.
Outre l’exposition ‘Espetáculos de honra, escolhas do público’, de José Manuel Castanheira, on remarque également ‘Linogravuras’, de Jorge Nesbitt, auteur de l’affiche et de la couverture du programme du festival, ainsi que ‘Na casa dos Espelhos’, également de José Manuel Castanheira, en hommage à l’actrice Lia Gama, née à Fundão en 1944.
