Selon le rapport « Évolution budgétaire des administrations publiques en 2024 » du CFP, les cativations sur les dépenses dans l’administration centrale se sont élevées à 1,258,3 millions d’euros, dont 1,234,6 millions correspondent à la valeur initialement appliquée et 23,7 millions ont été appliqués en sus au cours de l’exécution budgétaire.
Au cours de l’année dernière, 777,1 millions d’euros ont été descativés, dont plus des deux tiers ont été dépensés pour l’acquisition de biens et services.
Les cativations permanentes ont totalisé 481,1 millions d’euros, dont environ un tiers dans le programme « Infrastructures et Habitat ».
Selon le CFP, les cativations permanentes ont essentiellement porté sur l’acquisition de biens et services (201,7 millions d’euros) et sur les « autres dépenses courantes » (271,4 millions d’euros sur la réserve budgétaire, qui a ainsi été descativée à seulement 141 millions d’euros).
Par rapport à 2023, les cativations permanentes ont diminué de 111 millions d’euros.
La réserve budgétaire pour l’année 2024 s’élevait à 474,1 millions d’euros, correspondant à 2,5% du budget des dépenses de chaque programme budgétaire de l’administration centrale.
De ce montant total, 144,8 millions d’euros (30,5%) ont été utilisés, environ un tiers de cette utilisation ayant eu lieu au ministère de l’administration interne (44,4 millions, principalement pour renforcer le budget du secrétariat général correspondant).
Le CFP souligne également l’utilisation enregistrée au ministère de la justice (27,7 millions d’euros, dont 27,2 millions pour renforcer le budget de l’Institut de gestion financière et équipements de la justice), au ministère de la défense nationale (24,9 millions) et au ministère des sciences, de la technologie et de l’enseignement supérieur (12,8 millions).
La réserve budgétaire n’a pas été utilisée pour 329,3 millions d’euros.
L’entité signale que la dotation provisionnelle (destinée à couvrir les dépenses imprévisibles et urgentes) pour 2024 totalisait 500 millions d’euros, et que les renforcements à partir de cette dotation ont atteint 468,5 millions, dont 468,0 millions ont effectivement été engagés, laissant 32 millions non utilisés.
Il est précisé que « plus de quatre cinquièmes » du montant utilisé étaient destinés à renforcer les transferts courants du budget du ministère des finances (227,6 millions d’euros pour garantir la mise en œuvre de l’accord de règlement extrajudiciaire de négociation entre l’État portugais et EDP-Gestão de Produção de Energia, dans le cadre du développement hydroélectrique de Fridão) et du ministère de l’éducation (158,5 millions, pour couvrir intégralement les frais de personnel enseignant, incluant la revalorisation salariale des travailleurs dans la fonction publique et les progressions de carrière).
Les autres dotations de dépenses effectives centralisées au ministère des finances s’élevaient à 225 millions d’euros dans le budget de l’État pour 2024 (OE2024), la contrepartie publique nationale globale ayant été intégralement utilisée (50 millions d’euros), alors que la dotation du budget participatif du Portugal (cinq millions) n’a pas été exécutée.
Par rapport à ce qui était prévu dans l’OE2024, 280,8 millions d’euros n’ont pas été utilisés, soit l’équivalent de 0,1% du produit intérieur brut (PIB).
Parce que, d’une part, une moindre dépense (selon l’approche de la trésorerie) de 571 millions d’euros a été constatée – suite à l’application de cativations finales (excluant celles sur la réserve budgétaire) de 209,7 millions, la non-utilisation intégrale de la réserve budgétaire (329,3 millions) et de la dotation provisionnelle à 32 millions -, d’autre part, les autres dotations centralisées au ministère des finances ont présenté une exécution en dépense effective supérieure à ce qui était prévu de 290,2 millions.