Carris. « Le bilan de la grève est très positif », déclare le syndicat.

Carris. "Le bilan de la grève est très positif", déclare le syndicat.
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«Le bilan de la grève des travailleurs est plutôt positif face aux services minimums décrétés», a déclaré à Lusa Manuel Oliveira, du Syndicat National des Chauffeurs et Autres Travailleurs.

Le syndicaliste a indiqué que le syndicat ne fournirait pas de pourcentages de participation à la grève de 24 heures pour «ne pas entrer dans une ‘guerre’ de chiffres avec l’entreprise».

«La participation est élevée comme d’habitude et contre le comportement erratique de l’entreprise, qui va jusqu’à organiser des rondes de négociations, mais ensuite il n’y a pas de développements ni de solutions», a-t-il ajouté.

Manuel Oliveira a également lancé un appel à l’entreprise et à la mairie de Lisbonne pour résoudre les problèmes, soulignant que «cette situation nuit à ceux qui ont besoin du transport».

Après une première semaine de grèves partielles, les travailleurs de la Carris sont revenus aujourd’hui aux manifestations avec une grève de 24 heures – couvrant toute la période de travail -, revendiquant la réduction du temps de travail à 35 heures hebdomadaires, à réaliser d’ici 2025.

Les syndicats représentant les travailleurs de la Carris (qui exploite le service public routier de la ville de Lisbonne ainsi que les trams et ascenseurs de rue) ont convoqué une grève de deux heures en début et en fin de chaque poste entre le 2 et le 6 juin et de 24 heures aujourd’hui, un tribunal arbitral ayant décrété des services minimums.

Outre les services obligatoires tels que le transport exclusivement pour personnes handicapées ou les postes médicaux de l’entreprise, les lignes 703, 708, 717, 726, 735, 736, 738, 751, 755, 758, 760 et 767 doivent fonctionner «à 50% de leur régime normal».

Le 13 mai, le Syndicat National des Chauffeurs et Autres Travailleurs (SNMOT) a expliqué que l’accord sur les augmentations salariales ne signifierait pas la fermeture du processus de négociation et que, conjointement avec l’entreprise, il formerait «des groupes de travail en vue, notamment, de réduire le temps de travail de façon échelonnée à 35 heures par semaine».

Selon le syndicat, on était déjà parvenu à réduire le temps de travail effectif à environ 37 heures et 30 minutes par semaine, «fait qui n’a été reconnu par toutes les parties impliquées dans ce processus que quelque temps après», la première réunion du groupe de travail créé pour réduire le temps de travail effectif à 35 heures par semaine ayant eu lieu le 30 avril.

La Carris est gérée par la mairie de Lisbonne depuis 2017 et les travailleurs sont représentés par plusieurs structures syndicales, comme le SNMOT, le Syndicat des Travailleurs des Transports Routiers et Urbains (STRUP), le Sitra – Syndicat des Travailleurs des Transports, le Sitese – Syndicat des Travailleurs du Secteur des Services et l’ASPTC – Association Syndicale des Travailleurs de la Carris et Affiliés.