Le gouvernement a approuvé et a déjà détaillé la baisse de l’IRS cette année, mais l’objectif de l’exécutif est qu’elle entre en vigueur en août, un mois plus tôt que prévu, dans le but d’augmenter la consommation pendant l’été et ainsi tenter de freiner le ralentissement de l’économie.
La baisse de l’IRS promise par le gouvernement doit encore être votée à l’Assemblée de la République, mais l’exécutif aurait négocié un vote éclair pour stimuler la consommation estivale, craignant un recul du produit intérieur brut (PIB).
De plus, il y a une autre préoccupation, qui est de donner plus de marge financière aux familles pour tenter de compenser la diminution du montant des remboursements. Cette année, selon le même journal, elle aurait chuté d’environ 600 millions d’euros.
Le Notícias ao Minuto tente de contacter le ministère des Finances pour obtenir plus de précisions sur ce sujet.
Le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi pour une réduction supplémentaire de l’IRS d’un montant de 500 millions d’euros, à appliquer encore cette année, mesure qui a déjà été soumise au Parlement.
Dans un communiqué, le Conseil des ministres a souligné que la proposition approuvée « permet un nouveau soulagement de la charge fiscale, réduisant encore les taux marginaux dans tous les paliers, jusqu’au 8e palier ».
La proposition du gouvernement prévoit des diminutions des taux de l’IRS de 0,5 points de pourcentage entre le premier et le troisième palier, 0,6 points de pourcentage entre le quatrième et le sixième, et 0,4 points de pourcentage aux septième et huitième paliers.
Dans la même note, le Conseil des ministres a souligné que le gouvernement souhaite « rapprocher autant que possible le montant de l’impôt retenu de celui qui est dû à la fin ».
« Ainsi, de nouvelles tables de retenue à la source seront approuvées, reflétant la réduction des taux de l’IRS, avec effet rétroactif à janvier », peut-on lire.
La mesure avait été annoncée par le Premier ministre, Luís Montenegro, lors d’une interview à la RTP. Luís Montenegro a également déclaré que la proposition serait soumise « aujourd’hui [mercredi] même à l’Assemblée de la République pour qu’elle puisse être discutée dès la semaine prochaine ».
Le Premier ministre a souligné qu’il s’agira déjà de la troisième baisse de l’IRS sous les gouvernements qu’il dirige et a promis « de continuer à le faire au cours de la législature ».
Selon le communiqué du Conseil des ministres, cette réduction de l’IRS dans tous les paliers, à l’exception du plus élevé, permet « d’augmenter le revenu disponible, au-delà de ce qui était déjà prévu dans le budget de l’État pour 2025, bénéficiant à toutes les familles, en particulier à celles de la classe moyenne ».
Le gouvernement a également souligné qu’avec la réduction supplémentaire, les paliers les plus bas et les familles de classe moyenne ressentiront « un allègement fiscal encore plus significatif par rapport à ce qui était prévu pour l’année 2024 ».
