« Je suis convaincu que le marché, par la suite, ajustera le prix commercial à la valeur de ce plafond qui a été imposé et qui visait principalement à contrôler ce qui a malheureusement été un cas de fraude bien connu », a déclaré José Manuel Bolieiro.
Le chef de l’exécutif azorien (PSD/CDS-PP/PPM) s’exprimait devant les journalistes aux Velas, en marge de la signature d’un protocole visant à candidater le fromage de São Jorge au patrimoine immatériel, dans le cadre de la visite statutaire de l’île.
Interrogé sur les modifications du système d’aide à la mobilité, qui entrent en vigueur jeudi, Bolieiro a salué la réduction du tarif et critiqué le plafond de 600 euros pour le remboursement de l’aide.
« Mon attente est qu’ensuite, le marché lui-même et l’offre se stabilisent, mais j’ai dit dès le départ que j’étais contre le plafond et en faveur d’une rationalisation du processus qui évitait la fraude et garantissait de mieux en mieux la mobilité », a-t-il renforcé.
Le président du gouvernement des Açores a également déclaré ne pas avoir d’informations sur la plateforme numérique qui sera créée pour assurer le remboursement.
« Cela [la plateforme] relève du ministère des Infrastructures. Mes discussions avec le ministère ont porté sur la compétence et la rapidité d’exécution », a-t-il souligné.
À partir de jeudi, il y a une réduction des tarifs maximums payés par les résidents et les étudiants des Açores et de Madère, dans le cadre du système d’aide sociale à la mobilité.
Pour les voyages entre les Açores et le continent, le tarif maximum payé par les résidents baisse de 134 à 119 euros et celui payé par les étudiants de 99 à 89 euros, avec une limite de 600 euros pour le coût éligible du passage.
Pour les liaisons entre Madère et le continent, le tarif maximum pour les résidents baisse de 86 à 79 euros et pour les étudiants de 65 à 59 euros.
Une des principales modifications prévues par le nouveau modèle est la création d’une « plateforme pour la gestion des bénéficiaires et du processus de remboursement », afin de « simplifier, dématérialiser et automatiser les procédures d’éligibilité et de remboursement », qui devra encore attendre la publication d’un arrêté.
En novembre, le ministre des Infrastructures et de l’Habitation, Miguel Pinto Luz, a déclaré prévoir que la plateforme soit opérationnelle « en juin 2025 ».
