Aguiar-Branco jeudi et vendredi à Bruxelles à l’Assemblée de l’OTAN.

Aguiar-Branco jeudi et vendredi à Bruxelles à l'Assemblée de l'OTAN.
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L’Assemblée parlementaire de l’OTAN célébrera ses 70 ans en 2025, et cette réunion sera la première à être présidée par le député socialiste Marcos Perestrello, vice-président de l’Assemblée de la République et ancien secrétaire d’État à la Défense, élu président de l’organisation en novembre dernier.

 

Dans une note publiée par l’Assemblée de la République, il est indiqué que la réunion de cette année se tiendra « dans un contexte de défis particuliers » et « cherchera à continuer de contribuer au renforcement de la solidarité transatlantique et à une analyse des priorités de l’Alliance ».

Jeudi, en fin d’après-midi, à Bruxelles, José Pedro Aguiar-Branco participera à une réception officielle offerte par le président de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, le député Marcos Perestrello, suivie d’un dîner officiel dans la résidence officielle du représentant permanent du Portugal auprès de l’OTAN.

Vendredi matin, Aguiar-Branco assistera à une réunion avec les présidents des parlements des pays membres de l’OTAN, avant de participer à un déjeuner officiel offert par le président du Sénat belge.

L’année dernière, lors de la dernière Assemblée parlementaire, à Washington, le président de l’Assemblée de la République a défendu la thèse selon laquelle jamais la dimension double de l’Alliance atlantique en tant qu’espace de défense et de liberté n’avait été aussi importante.

« Tous sont conscients que la démocratie et la liberté elles-mêmes sont en jeu, ainsi que le monde tel que nous souhaitons qu’il existe dans une société libre. Jamais cette double réalité n’avait été aussi présente parmi tous les États membres », a déclaré le président de l’Assemblée de la République.

José Pedro Aguiar-Branco, ancien ministre social-démocrate de la Défense, a particulièrement insisté sur la nécessité de renforcer la coordination entre les flancs est et sud de l’Alliance atlantique.

« Bien que les risques immédiats se trouvent sur le flanc est, à cause de l’invasion russe de l’Ukraine, il y a une prise de conscience que les menaces sont globales. Nous avons des menaces comme la désinformation, souvent par le biais des réseaux sociaux, qui visent à créer de l’instabilité au sein de l’OTAN, notamment en termes d’objectifs d’élargissement », a-t-il souligné.

Dans ce contexte, le président de l’Assemblée de la République a également plaidé pour la nécessité de créer une ligne de communication forte avec les pays tiers.

« Les parlements jouent un rôle très important, car ils représentent différentes familles politiques et forment les positions des divers pays. Plus l’échange d’expériences interparlementaires et la coordination sont grands, plus la qualité de l’Alliance atlantique sera renforcée », a-t-il ajouté.