Films lusophones en vedette à l’IndieLisboa 2025

Films lusophones en vedette à l'IndieLisboa 2025
Image de Portugal France
Portugal France

Dans une interview accordée à l’agence Lusa, Carlos Ramos, l’un des directeurs du festival de cinéma, a mis en avant deux productions lusophones présentes dans la Compétition Nationale : ‘Balane 3’, du réalisateur portugais Ico Costa, et ‘Hanami’, de la réalisatrice luso-capverdienne Denise Fernandes.

 

La réalisatrice Denise Fernandes fait ses débuts dans le long métrage, tandis qu’Ico Costa revient au festival avec une œuvre tournée au Mozambique.

Bien que les films lusophones soient répartis dans différentes sections, Carlos Ramos a souligné que les productions brésiliennes sont « toujours très présentes » au festival.

L’un des films brésiliens présents dans la catégorie IndieMusic est ‘Milton Bituca Nascimento’, réalisé par Flávia Moraes. Ce film rend hommage au chanteur et compositeur, suivant sa tournée d’adieu, qui passe par le Portugal, et comporte des témoignages d’artistes tels que Caetano Veloso, Chico Buarque, Carminho et Maro.

« Dans cette section, l’objectif est de montrer des films réalisés par des cinéastes lusophones sur des musiciens lusophones, en raison du lien existant avec le Portugal et Lisbonne », a ajouté Carlos Ramos.

Parmi les temps forts figure ‘Orlando Pantera’ (IndieMusic), un documentaire de Catarina Alves Costa, qui revisite l’héritage du musicien capverdien à travers des archives et des mises en scène musicales, et présente « des interprétations contemporaines d’artistes tels que Mayra Andrade et Princezito », démontrant son influence inspirante sur les musiciens d’aujourd’hui.

Dans la catégorie Rizoma, dédiée au grand public, l’un des films mis en avant est ‘O Último Azul’, du réalisateur brésilien Gabriel Mascaro. Récemment primé, ce film traite du vieillissement et de l’exclusion sociale des personnes âgées au Brésil.

Dans cette même section, concourt le documentaire ‘Nós, Povo das Ilhas’, d’Elson Santos et Lara Sousa, qui raconte l’histoire de 31 jeunes capverdiens partis à Cuba pendant le colonialisme portugais pour recevoir une formation militaire dans le but de lutter pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert.

Les films programmés chaque année peuvent être sélectionnés soit par soumission, soit par le choix du festival lui-même, Carlos Ramos précisant que les critères de sélection des œuvres « sont toujours très subjectifs ».

Cet événement marque la 22e édition du festival portugais de cinéma, qui se déroule dans diverses salles de cinéma de Lisbonne, notamment à la Culturgest.