Le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, a annoncé son intention de dialoguer avec ses homologues américains. Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux jeudi, il a déclaré que l’UE agirait « de manière calme, soigneusement planifiée et unifiée ». Il a souligné que l’Union ne resterait pas passive si un accord équitable n’était pas atteint.
Mercredi, le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé de nouvelles taxes américaines de 20 % sur des produits importés de l’UE, s’ajoutant aux taxes de 25 % précédemment imposées aux secteurs de l’automobile, de l’acier et de l’aluminium.
Selon Trump, ces nouvelles taxes visent à renforcer l’industrie américaine tout en pénalisant les pays qu’il accuse de pratiques commerciales déloyales sur plusieurs années.
Le ministère de l’Économie portugais a annoncé qu’il tiendrait, la semaine prochaine, des réunions avec 16 associations professionnelles de divers secteurs pour évaluer « l’impact et les mesures d’atténuation » des tarifs annoncés par le Président des États-Unis.
« Le ministre de l’Économie, Pedro Reis, et le secrétaire d’État à l’Économie, João Rui Ferreira, commenceront une série de réunions la semaine prochaine avec 16 associations professionnelles pour évaluer l’impact et les mesures d’atténuation des tarifs annoncés par l’administration des États-Unis sur les entreprises portugaises et l’économie nationale », indique un communiqué publié jeudi par le ministère.
Dans une note écrite envoyée précédemment à l’agence Lusa, le ministre de l’Économie a déclaré que les tarifs annoncés par le Président des États-Unis « ne sont pas une bonne nouvelle pour le monde » et auront un impact « contraire à l’effet souhaité ». Il a souligné que l’Union européenne réagirait « comme un tout ».
« L’Union européenne va certainement répondre collectivement et réagir avec prudence, fermeté et intelligence. Cela inclut l’évaluation de l’application éventuelle de taxes excessives sur les produits des États-Unis, qui pourraient exacerber les mesures protectionnistes et avoir un effet contre-productif sur les prix de nos consommations intermédiaires », a ajouté Pedro Reis.
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