Rangel souligne la nécessité de « renforcement des frontières extérieures » de l’UE.

Rangel souligne la nécessité de "renforcement des frontières extérieures" de l'UE.
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En intervenant lors de la session plénière à l’Assemblée de la République, Paulo Rangel a affirmé que l’on assiste « à un phénomène très préoccupant dans l’Union européenne, qui est la limitation de plus en plus grande des espaces Schengen ».

 

Certains « États membres n’ont pas confiance dans les frontières extérieures [de l’UE]. Et, par conséquent, le grand travail que nous devons réaliser, et cela est directement lié à la politique migratoire (…) est un renforcement des frontières extérieures », pour ne pas mettre « en cause la liberté de circulation interne », a-t-il déclaré, en faisant référence à l’Allemagne, à la Pologne et à la Lituanie.

« C’est la liberté de circulation interne qui est en jeu », a-t-il estimé.

Lundi, la Pologne a réintroduit des contrôles temporaires aux frontières avec l’Allemagne et la Lituanie.

La décision est survenue après que le chancelier allemand, Friedrich Merz, a défendu des politiques d’émigration plus strictes et des contrôles frontaliers entre l’Allemagne et la Pologne, dans le but de réduire le nombre d’immigrants arrivant en Allemagne.

L’Union européenne dispose d’une zone d’exemption de visa, connue sous le nom de Schengen, qui permet aux citoyens de la plupart des États de voyager facilement à travers les frontières pour le travail et les loisirs.

La Suisse appartient également à Schengen, bien qu’elle ne soit pas membre de l’UE.

Les États membres sont autorisés à réintroduire temporairement les contrôles aux frontières en cas de menace grave, comme la sécurité intérieure.

Les contrôles frontaliers doivent être appliqués en dernier recours, dans des situations exceptionnelles, et doivent être limités dans le temps.

Pour la présidence danoise, il est nécessaire que l’UE continue tout le travail commencé en janvier et même avant, notamment dans le soutien militaire à l’Ukraine, la conclusion de l’accord avec les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Bolivie, Paraguay et Uruguay), avancer dans la compétitivité de l’UE et, surtout, continuer à renforcer les domaines de la défense et de la sécurité, ainsi que de faire avancer le processus d’élargissement de l’UE.

Le Danemark succède à la Pologne, dont la présidence s’est concentrée sur les paquets de sanctions, les 16e et 17e, contre la Russie, et a lancé le débat sur la défense de l’UE.