La dette publique tombe à 94,9 % du PIB et atteint son niveau le plus bas depuis 2009.

La dette publique tombe à 94,9 % du PIB et atteint son niveau le plus bas depuis 2009.
Image de Portugal France
Portugal France

Selon les résultats rapportés dans la première notification de la Procédure de Déficit Excessif et divulgués aujourd’hui par la Banque du Portugal (BdP), le poids de la dette publique dans le PIB a diminué de 2,8 points de pourcentage par rapport à 2023.

 

Les données se situent également en dessous de la prévision antérieure de la BdP, qui, en février, plaçait ce ratio à 97,7 % en décembre de l’année dernière.

En 2024, la dette publique au sens de Maastricht a augmenté de 8 874 millions d’euros, pour atteindre 270 723 millions d’euros, en raison de l’augmentation des titres de dette (plus de 7,5 milliards d’euros) et des prêts (1,5 milliard d’euros).

Par ailleurs, les obligations en dépôts ont diminué d’environ 100 millions d’euros, en partie en raison de la diminution de 1 300 millions d’euros des certificats du Trésor, qui a été compensée par la croissance de 700 millions d’euros des certificats d’épargne.

L’année dernière, les administrations publiques ont augmenté leurs actifs en dépôts, notamment auprès du secteur financier résident, de 1 900 millions d’euros. Déduite de ces dépôts, la dette publique a augmenté de 6 957 millions d’euros, atteignant 257 430 millions d’euros.

Les données de la banque centrale ajoutent qu’à la fin de 2024, les investisseurs non-résidents détenaient 45 % du total de la dette publique portugaise, environ trois points de pourcentage de plus qu’un an auparavant.

La BdP détenait 24 % de la dette publique portugaise – ces dernières années, elle a acheté des titres de dette publique portugaise en raison de sa participation aux programmes d’acquisition d’obligations de dette souveraine -, les familles 17 % et les banques résidentes 11 %.

À la fin de 2024, 50 % de la dette publique avait un délai résiduel supérieur à cinq ans et 26 % de la dette publique arrivait à échéance dans le délai d’un an.

Les certificats du Trésor et les certificats d’épargne détenus par les particuliers sont considérés comme des produits à maturité résiduelle inférieure à un an.