Professions à usure rapide ? L’AR rejette la définition dans le Code du travail.

Professions à usure rapide ? L'AR rejette la définition dans le Code du travail.
Image de Portugal France
Portugal France

L’initiative a été rejetée par les groupes parlementaires du PSD, PS et CDS-PP.

Le projet de l’IL prévoyait la définition des critères d’accès à la profession de forte usure, notamment des températures extrêmes, l’insalubrité, le bruit élevé, le risque élevé de blessure incapacitante dans l’activité professionnelle et le risque élevé de mort dans l’activité professionnelle.

Parallèlement, plusieurs projets de résolution des partis d’opposition, qui recommandaient au gouvernement une révision de l’encadrement légal des professions de forte usure, ont été soumis au vote aujourd’hui. Toutes les initiatives, du PAN, Chega, BE et PCP, ont été rejetées.

Seule une autre initiative du PAN, visant à mettre à jour la législation sur les maladies professionnelles, a été approuvée.

Dans une autre résolution, rejetée, le PAN suggérait au gouvernement de créer un groupe de travail pour modifier l’encadrement légal des professions de forte usure.

Le projet de résolution du Chega, également rejeté, recommandait au gouvernement un recensement des professions qui devraient être considérées comme de forte usure.

Le BE a présenté une résolution, également rejetée, pour que soient reconnues les professions de forte usure et définies « des mesures de protection sociale et professionnelle plus favorables aux travailleurs ».

Le PCP, dont le projet a également été rejeté, recommandait au gouvernement de procéder à la définition et à la réglementation d’un régime de travail et de retraite spécifique pour les travailleurs de l’industrie.

Les initiatives se sont déroulées à la suite de la discussion d’une pétition réclamant la reconnaissance des industries métallurgiques et autres activités industrielles comme professions de forte usure et l’accès des travailleurs à la retraite anticipée sans pénalisation.

La pétition a été lancée par la Fédération Intersyndicale des Industries Métallurgiques, Chimiques, Électriques, Pharmaceutiques, de la Pâte, du Papier, Graphique, Énergie et Mines (Fiequimetal) et compte plus de 13 000 signatures.

Jeudi, jour où la pétition a été discutée en séance plénière, environ 400 travailleurs de l’industrie se sont rassemblés devant le bâtiment de l’Assemblée de la République pour revendiquer le changement législatif.

« La loi prévoit actuellement seulement un ensemble de professions spécifiques, le cas des mineurs […], et notre objectif est d’élargir la législation à un autre groupe de travailleurs », a déclaré le coordinateur de la Fiequimetal, Rogério Silva, dans des déclarations à Lusa.