Wall Street célèbre en hausse l’accord douanier des États-Unis avec le Vietnam.

Wall Street célèbre en hausse l'accord douanier des États-Unis avec le Vietnam.
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Les résultats de la séance indiquent que l’indice sélectif Dow Jones Industrial Average a reculé de 0,02 %, mais que le Nasdaq technologique a gagné 0,94 % et le S&P500 élargi a avancé de 0,47 %, les deux clôturant à des niveaux records.

 

Donald Trump a annoncé aujourd’hui avoir conclu un accord avec le Vietnam prévoyant des droits de douane à zéro pour cent pour les importations vietnamiennes en provenance des États-Unis et de 20 % dans le sens inverse.

Cet accord, tel que présenté par Trump, devrait renchérir fortement le prix des chaussures et vêtements que ces producteurs asiatiques exportent vers les États-Unis.

Mais c’était le prix à payer pour Hanoï pour éviter un scénario pire, avec un droit de douane de 46 %.

« Petit à petit », les États-Unis parviennent à « des accords avec le Canada, le Vietnam, le Royaume-Uni (…). Cet accord est donc une bonne chose qui permet d’atténuer les tensions », a estimé Sam Stovall, de la CFRA, dans des déclarations à l’AFP.

L’annonce a entraîné une valorisation de certaines entreprises du secteur de l’habillement, comme Nike (+4,11 %), Under Armour (+1,93 %) ou lululemon athletica (+0,48 %).

Cependant, sur la place boursière, les gains subséquents à cet accord se sont révélés « modestes, étant donné que les craintes de refroidissement sont revenues, après la publication du premier mois de perte d’emplois en 27 mois », a indiqué Jose Torres, de Interactive Brokers.

Selon l’enquête mensuelle ADP/Stanford, le secteur privé aux États-Unis a commencé à perdre des emplois en juin, (33 000), ce qui sème le doute sur la santé de l’économie américaine, à la veille de la publication des chiffres officiels du chômage.

« L’optimisme a également été relativisé par le fait que ‘la grande et belle loi’ (expression utilisée par Trump pour qualifier la proposition de budget remise au Congrès) s’est heurtée à une forte résistance », a ajouté Jose Torres.

Le projet de loi, désormais approuvé de justesse au Sénat, pourrait aggraver la dette des États-Unis de plusieurs milliers de milliards de dollars en 10 ans.