La FNAM parvient à un accord pour reprendre les négociations avec le ministère de la Santé.

La FNAM parvient à un accord pour reprendre les négociations avec le ministère de la Santé.
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Portugal France

« Ce qui a été confirmé, c’est ce que la Fnam a exigé avec beaucoup de fermeté et de légitimité : la reprise formelle des négociations de la convention collective de travail, qui, selon nous, avait été injustement bloquée par le précédent ministère de la Santé, dirigé par Ana Paula Martins », a déclaré Joana Bordalo e Sá, présidente de la structure syndicale.

La syndicaliste s’exprimait à Lusa après avoir rencontré, pendant environ une heure et demie, la cheffe de cabinet de la Secrétaire d’État à la Santé, Sandra Parreira, et le représentant des entités publiques entrepreneuriales (EPE) dans le domaine de la santé, Paulo Barbosa, à la Direction Générale de l’Emploi et des Relations du Travail (DGERT), qui a médié la rencontre, à Porto.

D’après la présidente de la Fnam, la « première véritable négociation » avec le gouvernement est fixée pour fin juillet, à une date et un lieu encore à préciser.

Joana Bordalo e Sá a regretté « l’obstruction préalable » du ministère de la Santé pour avoir refusé de négocier avec la Fnam, une attitude qu’elle a qualifiée « d’inacceptable ».

« La Fnam est la structure syndicale qui représente le plus grand nombre de médecins au sein du Service National de Santé (SNS). Ainsi, la réouverture de ce processus est un droit légal et une exigence incontournable. [La réunion d’aujourd’hui] a seulement servi à permettre cette conciliation. Le blocage a pris fin », a-t-elle souligné, ajoutant que « le mépris pour les règles de la négociation collective a pris fin ».

La Fnam a réaffirmé son « engagement inébranlable » pour défendre les droits des médecins, exigeant une convention collective de travail qui « valorise la carrière médicale et assure la progression ».

La semaine dernière, la Fnam a demandé l’intervention de la DGERT pour reprendre la négociation de la convention collective de travail avec le ministère de la Santé, après s’être réunie le 10 mars.

À ce moment-là, le gouvernement avait nié mener des négociations avec la Fnam, affirmant qu’il s’agissait d’un processus de conciliation avec les unités locales de santé sur la réglementation collective du travail.

Le gouvernement a signé un accord de revalorisation salariale et de carrière médicale le 30 décembre 2024, mais seulement avec le Syndicat Indépendant des Médecins (SIM).

La fédération a utilisé les « mécanismes légaux disponibles » pour garantir le respect de la négociation collective, affirmant que le refus de la ministre de négocier avec la Fnam constituait « une grave violation de la loi ».

La Fnam a envoyé des lettres à la DGERT et au ministère du Travail, de la Solidarité et de la Sécurité Sociale, ainsi que des courriers au Premier ministre et au Président de la République, exigeant qu’Ana Paula Martins « respecte la loi » et convoque la fédération et les autres entités concernées à une négociation qui prenne en compte les contrepropositions présentées.