ERSE considère que le plan de REN pour investir dans le réseau électrique est équilibré.

ERSE considère que le plan de REN pour investir dans le réseau électrique est équilibré.
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Portugal France

Le régulateur de l’énergie a jugé le plan de la REN — Redes Energéticas Nacionais d’investir 1,7 milliard d’euros dans le réseau électrique équilibré, mais a recommandé de justifier la nécessité des projets en fonction des développements les plus récents du réseau.

« La ERSE considère que, globalement, la proposition effectuée par le gestionnaire de réseau de transport dans le cadre du PDIRT-E 2024 [Plan de Développement et d’Investissement du Réseau National de Transport (RNT) du secteur électrique, pour la période 2025-2034] est équilibrée, dans la mesure où elle cherche à répondre aux défis croissants posés à la gestion des réseaux résultant de la transformation du secteur électrique », peut-on lire dans l’avis du régulateur sur le plan connu en début d’année.

Cependant, la ERSE fait quelques recommandations que la REN peut intégrer dans le document final à soumettre à l’approbation du gouvernement, en suggérant que l’opérateur du réseau de transport « actualise et justifie la nécessité des projets à la lumière des développements les plus récents du réseau, en tenant compte du rythme de réalisation des projets déjà approuvés dans les PDIRT-E précédents ».

La proposition de PDIRT-E 2024 prévoit un scénario d’investissement d’un montant total atteignant 1,691 milliard d’euros, dont 705 millions d’euros à réaliser d’ici 2029 et les 987 millions d’euros restants à réaliser d’ici 2034.

Le régulateur a indiqué que, dans un scénario de consommation d’électricité qui envisage un taux de croissance moyen annuel entre 2025 et 2029 de 1,7 %, l’investissement à réaliser jusqu’en 2029 (705 millions d’euros) « impliquerait une augmentation tarifaire moyenne annualisée de +0,1 point de pourcentage (p.p.) dans les prix de vente aux clients finaux », par rapport au scénario de base d’investissement, qui inclut les investissements approuvés dans les PDIRT-E 2017, PDIRT-E 2021 et autres, à transférer pour l’exploitation jusqu’en 2029.

« Ces variations dans les prix de vente aux clients finaux sont de valeur relativement réduite, pouvant encore être atténuées si la demande s’avère supérieure aux scénarios adoptés jusqu’en 2029, comme un rythme plus accéléré, à moyen terme, de l’électrification de la société », a souligné la ERSE.

Le régulateur a ajouté que « cette variation ne prend pas en considération les modifications de prix des autres composantes qui composent le prix final des clients ».

Les PDIRT-E sont mis à jour tous les deux ans, de sorte que l’investissement de 987 millions prévu pour la deuxième phase du plan (2030-2034) pourrait encore être revisité.

Le plan a été soumis à une consultation publique, dont les contributions, conjointement avec l’avis de la ERSE, peuvent être intégrées par la REN dans la version finale du document, qui est soumise à l’approbation par résolution du Conseil des ministres.