André Escoval, l’un des porte-parole de l’organisation et membre du mouvement Porta a Porta, a déclaré à l’agence Lusa que la manifestation vise à faire en sorte que « le gouvernement applique le cahier revendicatif d’urgence pour le logement que la plateforme Casa para Viver présente ici aujourd’hui ».
« Nous sommes confrontés à une situation d’une extrême gravité dans notre pays, déjà reconnue par l’Union européenne qui a recommandé au gouvernement de contrôler les loyers, demandé la limitation de l’hébergement local, et jusqu’à présent le gouvernement n’a rien fait, bien au contraire », a affirmé André Escoval, prônant des politiques au service de ceux qui ont besoin de logements pour vivre.
« Les maisons ne sont pas une marchandise, elles ont une fonction sociale qui est d’y habiter et, en ce sens, [le gouvernement] doit prendre des mesures cohérentes avec cela », a-t-il exigé.
La crise du logement, qui touche Lisbonne mais également l’ensemble du pays, est ce qui motive la manifestation, qui a réuni, à 16h00, « des centaines » de personnes au Largo de Camões, a indiqué André Escoval, exprimant sa conviction que le nombre de participants « augmentera au fil du parcours ».
Le rassemblement a été fixé à 15h30, avec une marche du Largo do Camões jusqu’à l’Arco da Rua Augusta, en passant par la Praça do Rossio, sur un parcours d’environ 1,5 kilomètre.
« Qui spécule, expulse… qui résiste, construit!!! », est l’un des messages sur les pancartes levées lors de la manifestation.
