À la sortie du Centre Culturel de Belém, à Lisbonne, Marcelo Rebelo de Sousa a été interrogé sur le rapport de l’Inspection Générale des Activités de Santé (IGAS) selon lequel la mort d’un homme en novembre 2024, lors de la grève de l’INEM, aurait pu être évitée s’il avait été secouru dans un délai minimum et raisonnable.
Interrogé sur la gravité qu’il attribue à ce rapport et sur qui doit assumer les responsabilités, le chef de l’État a répondu : « Je ne sais pas. J’étais entre Luanda et Maputo, puis à Maputo lorsque j’ai entendu parler de ce rapport. Je dois voir exactement quel en est le contenu, s’il existe un rapport complémentaire, et ce qui existe du point de vue du ministère public. Je ne vais pas me prononcer ».
Ensuite, le Président de la République a été interrogé sur les informations indiquant que le Premier ministre, Luís Montenegro, « a refusé de fournir des preuves des travaux de Spinumviva » — une entreprise familiale passée entre-temps aux enfants — demandées par l’Entité pour la Transparence, et a fait appel de cette demande auprès du Tribunal Constitutionnel.
« Je ne peux pas non plus me prononcer, j’ai vu le titre rapidement dans la presse aujourd’hui, mais je ne sais pas exactement de quoi il s’agit, quel type de procédure est impliquée, donc je ne vais pas me prononcer », a répondu Marcelo Rebelo de Sousa.
« Il est très difficile de formuler des jugements, même politiques, sans connaître les faits », a-t-il considéré.
Concernant le rapport de l’IGAS, le chef de l’État a affirmé qu’il ne connaissait pas le document et qu’il n’avait pas non plus entendu les déclarations de la ministre de la Santé, Ana Paula Martins, ajoutant : « Et je n’ai pas analysé juridiquement la question. Il m’est difficile de dire ce qu’on appelle le lien de causalité, c’est-à-dire s’il y a un lien entre une chose et une autre, prouvé, avec des conséquences juridiques ou criminelles. Nous verrons ».
Le Président de la République a refusé de faire tout commentaire sur la situation de la ministre de la Santé : « Puisque je ne me prononce pas sur le rapport, que je ne connais pas, et que je ne me prononce pas sur le cas en cours d’examen, je ne peux formuler aucun jugement sur le comportement, dans le passé, le présent et le futur ».