« Je crois qu’il y aura des occasions pour que tous les rapports produits à cet égard fassent l’objet d’un examen politique à l’Assemblée de la République en présence du gouvernement, et c’est ce qui se passera sûrement », a déclaré Luís Montenegro, lors de courtes déclarations en marge de la réunion du Conseil européen, à Bruxelles.
En question, la conclusion de l’Inspection Générale des Activités de Santé (IGAS), rendue publique mercredi, indiquant que la mort d’un homme en novembre 2024, au moment de la grève de l’Institut National d’Urgence Médicale (INEM), aurait pu être évitée si l’assistance avait été apportée dans un délai minimal et raisonnable.
« Il a été conclu que la mort de l’usager aurait pu être évitée s’il y avait eu une assistance, dans un délai minimal et raisonnable, permettant l’évacuation de la victime par une voie verte coronaire vers l’un des hôpitaux les plus proches, où elle aurait pu subir une angioplastie coronaire dans l’une de ses unités hémodynamiques », a déclaré l’IGAS dans un communiqué diffusé mercredi.
Ce cas remonte au 4 novembre 2024, jour où se sont tenues simultanément deux grèves – celle des techniciens d’urgence préhospitalière pour les heures supplémentaires et celle de l’administration publique.
Aujourd’hui, le PS a annoncé qu’il demanderait urgemment l’audition de la ministre de la Santé au parlement au sujet du rapport de l’IGAS concernant l’INEM, estimant qu’il est temps qu’Ana Paula Martins « assume ses responsabilités ».
Aujourd’hui également, l’IL a annoncé qu’elle proposerait la constitution d’une commission parlementaire d’enquête sur la gestion de l’INEM, un jour après avoir été rapporté que la mort d’un homme en novembre 2024, lors d’une grève de l’institut, aurait pu être évitée.