La Marine portugaise a effectué un sauvetage médical d’un passager du navire SHABAB OMA 2, battant pavillon d’Oman, qui a subi une « coupure profonde » à une main, avec « une perte de sang importante », jeudi, au large de l’Algarve.
Le Centre de coordination de recherche et de sauvetage maritime (MRCC) de Lisbonne a reçu l’alerte vers 19h27. À ce moment-là, le navire se trouvait à environ 35 milles nautiques – soit l’équivalent de 65 kilomètres – au sud-sud-est de la Barra de Faro.
Dès que la « nécessité urgente de sauvetage » a été confirmée, les moyens de l’Institut de secours aux naufragés (ISN), de la police maritime, de l’Institut national d’urgence médicale (INEM) et de la Garde nationale républicaine (GNR) ont été mobilisés, selon le communiqué de la Marine.
Environ deux heures plus tard, vers 21h35, le contrôle documentaire à l’arrivée et le transport vers une unité hospitalière ont été assurés. Deux exigences nécessaires car les passagers du navire venaient « d’un pays hors de l’espace Schengen ».
Il convient de rappeler que la Marine, à travers les Centres de recherche et de sauvetage maritime, assure une réponse continue dans les « espaces maritimes de responsabilité nationale aux incidents pouvant se produire, 24 heures sur 24, 365 jours par an ».
Rien que pour le premier mois de cette année, la Marine a coordonné le sauvetage de 51 personnes, lors de 44 opérations de recherche et de sauvetage.
Sur ces 44 incidents, 31 ont été enregistrés dans la zone de responsabilité du MRCC de Lisbonne et ont abouti au sauvetage de 44 personnes.
La Marine souligne que « le succès du système de recherche et de sauvetage repose sur la contribution de différentes organisations et l’implication de moyens de divers organismes, notamment la Marine, l’Autorité maritime nationale, l’Armée de l’air portugaise et d’autres entités appartenant à la Structure auxiliaire du système national de recherche et de sauvetage, en particulier l’Institut national d’urgence médicale – Centre d’orientation des patients urgents en mer (INEM CODU-MAR), les services nationaux et régionaux de protection civile et de pompiers, les administrations maritimes et portuaires, le système de contrôle de trafic côtier, entre autres organismes ».