« L’accord conclu mercredi dernier entre la Fesaht [Fédération des Syndicats de l’Agriculture, Alimentation, Boissons, Hôtellerie et Tourisme] et Super Bock stipule que les grilles salariales et les clauses à expression pécuniaire seront mises à jour de 2,4 % (taux d’inflation de 2024) avec un impact minimal de 75 euros sur les grilles, et donc sur le salaire de base de chaque travailleur », indique le Sintab dans un communiqué.
Selon le syndicat, cette mise à jour intervient « seulement après une première correction des grilles qui reflétera, dans les grilles salariales, l’augmentation de 1 % que Super Bock a appliquée aux salaires, à partir de décembre 2024, afin de respecter les conditions requises pour accéder aux avantages fiscaux au titre de l’impôt sur les sociétés ».
D’autre part, l’accord conclu « contredit l’intention de l’entreprise depuis le début de la négociation, qui avait défini comme non négociable le fait que les montants désormais traités devaient toujours inclure l’augmentation de décembre ».
Cette position a été constamment refusée par les travailleurs lors des diverses réunions plénières tenues au cours des derniers mois.
Le Sintab souligne également qu’avec cette décision, les travailleurs « ont rejeté une proposition d’accord que Super Bock avait présentée pour deux ans, avec une réduction supplémentaire de la durée de travail hebdomadaire à partir de janvier de l’année prochaine ».
Une proposition que, selon le syndicat, « les travailleurs apprécient, mais n’ont pas acceptée comme appât pour une augmentation salariale faible que l’entreprise projetait pour 2026 ».
Pour le syndicat, cet accord continue « sans refléter fidèlement les profits des actionnaires dans les revenus des travailleurs », mais « maintient l’éloignement du salaire minimum national initié il y a quelques années, ce qui se traduit par la valorisation du travail et des professions ».
