La réglementation du fonds d’urgence pour le logement est « dans quelques semaines ».

La réglementation du fonds d'urgence pour le logement est "dans quelques semaines".
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«Nous avons respecté ce qui était prévu dans la loi budgétaire, nous avions la création de ce fonds en cours de processus législatif. Le gouvernement a cependant été empêché de mener ce processus législatif jusqu’à son terme. Cela ne prendra pas longtemps, c’est une question de quelques semaines», a indiqué le chef de l’exécutif.

Luís Montenegro répondait au porte-parole du Livre, Rui Tavares, lors du débat sur le programme du XXVe Gouvernement Constitutionnel, qui se déroule jusqu’à mardi à l’Assemblée de la République.

En jeu est la création d’un Fonds d’Urgence pour le Logement, une proposition de Livre, dans le Budget de l’État pour 2024, dont les fonds proviennent de 25% de l’Impôt de Timbre perçu sur les transactions immobilières. La mesure a été approuvée dans le cadre de la discussion budgétaire de cette année-là, mais n’a pas été réglementée pour entrer en vigueur.

Luís Montenegro a soutenu qu’il n’a «aucun intérêt à gaspiller un instrument financier qui est disponible pour collaborer aux politiques de logement».

Lors de cette intervention, le porte-parole de Livre, Rui Tavares, a lancé un défi au chef de l’exécutif, avertissant qu’il est nécessaire «de réguler et de limiter fortement» l’exposition des consommateurs en général, mais surtout celle des mineurs, à la publicité des jeux en ligne.

«Aujourd’hui, le jeu en ligne n’est pas un secteur comme un autre, et le Premier ministre le sait très bien car il connaît bien le sujet ; cela conduit les familles à la faillite, les gens à la banque et à l’addiction, c’est un grave problème de santé publique dénoncé par le Comité économique et social et cela crée en ce moment des addictions parmi les mineurs», a-t-il averti.

En réponse, Luís Montenegro a déclaré ne voir «aucun inconvénient» à ce que le parlement puisse évaluer les lois relatives aux interdictions publicitaires «et à l’utilisation d’instruments qui pourraient conduire à des comportements addictifs, notamment avec des personnes plus sensibles».

«Je pense que c’est très bien qu’une évaluation soit faite par rapport à ce phénomène, qui est relativement récent concernant les jeux en ligne. Tous les gouvernements l’ont fait, nous le ferons aussi, le parlement peut et doit le faire. Je ne vois aucun inconvénient à ce que ces règles puissent être révisées, améliorées également, mais cela ne veut pas dire qu’elles ne peuvent pas être encore plus restrictives pour protéger les biens juridiques qui doivent être sauvegardés», a soutenu le Premier ministre.