Créé en 2021, le programme ReSist a consolidé la réponse de la ville face au risque sismique, se constituant comme un instrument stratégique pour le renforcement de la résilience sismique urbaine et la protection de la population, des bâtiments et des infrastructures de Lisbonne », a indiqué la municipalité dans un communiqué.
Lors d’une réunion privée, le conseil municipal a approuvé à l’unanimité la proposition signée par la conseillère à l’urbanisme, Joana Almeida (indépendante élue par la coalition « Novos Tempos » PSD/CDS-PP/MPT/PPM/Aliança), le rapport d’exécution du programme ReSist et la prolongation du mandat de l’équipe de projet « pour deux ans », à compter de la date de fin du mandat, le 17 juin 2025.
Visant à réduire l’impact d’un éventuel séisme et à protéger les vies, les biens et les équipements de la ville, le programme ReSist comprend 47 actions spécifiques, organisées en trois axes: infrastructure de modélisation et de connaissance, engagement de la société, et réglementation et surveillance.
Selon le rapport d’exécution 2022-2025, « 49% des actions sont conclues; 39% des actions sont en développement; et 12% des actions restent à initier ».
« Le ReSist transforme la manière dont Lisbonne se prépare au risque sismique », a souligné la municipalité, en mettant en avant la réalisation de 276 actions de formation, de renforcement des compétences et de sensibilisation (écoles, musées et Journées ReSist/Academia Urbanismo Lx), qui ont impliqué 1.740 concepteurs, architectes et inspecteurs; 3.483 élèves des écoles publiques de Lisbonne, 200 enseignants, 520 techniciens municipaux, 134 professionnels du secteur immobilier, 60 volontaires des unités locales de protection civile, et des activités adressées à 4.300 citoyens.
Parmi les principaux résultats obtenus, on note le développement de la Carte Géotechnique de Lisbonne, une plateforme qui propose 16 cartes thématiques sur les caractéristiques géologiques, géotechniques et hydrogéologiques du sous-sol de la capitale portugaise; la mise à jour de la carte de type de sols, conformément à l’Eurocode 8; la création de la Plateforme LxReSist, un outil interactif d’information pour le citoyen et de soutien à la décision, avec des mesures pour atténuer l’impact d’un éventuel séisme, et la distribution de 2.461 kits d’urgence aux élèves des écoles publiques de la ville.
Il y a également l’éligibilité de quatre projets financés par la Commission européenne, pour un total de 733.965,60 euros; la signature de 37 protocoles de collaboration avec des institutions académiques, des entreprises privées, des laboratoires d’État et des ordres professionnels; des contributions pour la mise à jour de la législation nationale, l’évaluation de la vulnérabilité sismique de 1.593 bâtiments résidentiels situés dans des quartiers municipaux et l’élaboration de guides techniques: Planifier la ville résiliente, normes pour la gestion des risques naturels dans les réglementations de l’IGT (Instruments de Gestion Territoriale).
« Avec le renouvellement du mandat de l’équipe ReSist, Lisbonne renforce son engagement pour une ville plus préparée, informée et sûre face au risque sismique », a renforcé l’autarcie.
Parmi les mesures à finaliser figure, cette année, l’évaluation des bâtiments situés dans les quartiers municipaux et le travail d’analyse des typologies constructives des bâtiments de la ville, en étudiant les solutions de renforcement à adopter par les propriétaires privés pour améliorer le comportement de leurs bâtiments.
En parallèle de cette mesure, un programme de soutien technique aux copropriétés privées sera mis en œuvre, avec un lancement prévu en 2026, suite aux résultats des études terminées durant la même année.
Lors de la réunion privée, la municipalité a également approuvé, à la majorité, trois propositions signées par le conseiller chargé de la Toponymie, Diogo Moura (CDS-PP), pour l’attribution de noms de rues de la ville en l’honneur du médecin gériatre Dr. José Reis Júnior (Largo à Rua Nova do Calhariz), de l’ancien recteur de l’Université Technique de Lisbonne (UTL) et économiste António Simões Lopes (Rua Interior Particular, à Rua Sá Nogueira) et de l’entrepreneur José Manuel de Mello (segment de l’Av. 24 de Julho).