« Le plan de recrutement pour 2025 prévoit déjà l’admission de 163 professionnels supplémentaires, dont 14 médecins, 15 infirmiers, 13 techniciens supérieurs de diagnostic et de thérapie et 62 assistants opérationnels, qui contribueront certainement à résoudre certains des problèmes », a révélé aujourd’hui Nuno Melo, qui a présidé la cérémonie commémorative du 11e anniversaire de l’Hôpital des Forces Armées, qui a eu lieu cet après-midi à l’unité de Porto.
Répondant aux préoccupations du directeur de l’Hôpital des Forces Armées (HFAR), le brigadier-général José Pinheiro Monge, qui a dénoncé les contraintes causées par le manque de travailleurs civils dans différents domaines, le responsable gouvernemental a réitéré l’engagement du gouvernement envers la santé militaire, qui, a-t-il défendu, ne peut être « sacrifiée » par rapport au Service National de Santé (SNS).
« Nous voulons les meilleurs professionnels de santé pour exercer au HFAR, mais pour cela, il faut offrir des conditions adéquates. La réorganisation du système sera donc essentielle pour garantir la coordination et le soutien à la santé militaire du HFAR avec le Système National de Santé, tout en préservant sa structure militaire et la mission principale de soutien aux militaires des Forces Armées, et en collaborant avec le SNS pour le bénéfice de tous les Portugais, que ce soit dans la gestion des listes d’attente ou en situations de contingence, mais en gardant le focus sur la mission militaire », a-t-il défendu.
Rappelant, entre autres investissements, l’acquisition du système chirurgical robotique Da Vinci, qui a entraîné un investissement de l’ordre de 11 millions d’euros, le Ministre de la Défense Nationale a assuré que la santé militaire sera, comme au cours des 11 derniers mois de gouvernement, une priorité dans la prochaine législature, notamment en ce qui concerne les équipements, où, a-t-il souligné, des pas solides doivent être faits.
Lors du discours d’ouverture de la cérémonie anniversaire de cette unité, le directeur du HFAR a dénoncé que l’hôpital fonctionne « seulement avec 67% des effectifs prévus dans ses tableaux de personnel civil et militaire, une réalité qui conditionne l’activité désignée et accentue le besoin de mesures de renforcement ».
Bien qu’en 2023 et 2024, cette unité de santé ait, par le biais de procédures de concours, ouvert le recrutement pour 336 travailleurs — dont 327 ont déjà commencé leur fonction — le départ, au cours des trois dernières années, de 104 travailleurs civils et 39 militaires sans remplacement équivalent a aggravé le déficit déjà existant », affirme ce responsable.
Pour cette raison, il a défendu qu' »il reste indispensable, en 2025, de recruter 163 travailleurs civils de différentes catégories, un processus qui attend l’autorisation des entités compétentes ».