Ivete do Céu Lopes a célébré jeudi dernier ses 108 ans. La centenaire, qui a fêté cet événement à la Résidence Seniors où elle vit à Vila Nova da Telha, était entourée non seulement de ses proches et des employés de l’établissement, mais aussi du président de la municipalité de Maia, António Silva Tiago.
Originaire de Mogadouro, Ivete Lopes a été l’une des premières femmes à étudier la médecine à la Faculté de médecine de l’Université de Coimbra, ayant même été élève d’Egas Moniz, selon un communiqué de l’autarchie.
«Après avoir terminé ses études, elle a commencé à exercer à Mogadouro, où elle a travaillé aux côtés d’un médecin plus âgé, et s’est distinguée dès le début par son esprit de mission et sa proximité avec ses patients. Dans les années 1950, elle a rencontré son mari, originaire de la Bairrada, alors délégué du ministère public. Ce fut lors d’une autopsie à laquelle elle fut appelée à participer. Elle a quitté sa profession pour accompagner son mari qui, en tant que juge, a exercé dans plusieurs villes du pays. Le couple a finalement décidé de s’installer à Porto, où ils ont élevé leurs enfants et construit une vie familiale solide et dédiée au service public», a ajouté la note.
Son fils, Augusto Vítor Fernandes, a assuré que sa mère «a toujours été une femme très saine, très lucide, avec une mémoire impressionnante», et a exercé jusqu’à intégrer les services médicaux sociaux, au Centre de Santé de Carvalhido.
«Elle entretenait une relation proche avec ses patients et n’a jamais cessé de montrer de l’intérêt pour la vie, la médecine et les gens», a-t-il dit.
Le parent a également remarqué qu’«à 105 ans, elle se déplaçait, parlait et se souvenait de faits avec clarté».
Ivete Lopes a également été exaltée «pour son indépendance d’esprit» et pour avoir été «une mère, grand-mère et arrière-grand-mère dévouée».
«Beaucoup de ses descendants ont suivi la vocation médicale, maintenant vivant son héritage de service et de soin envers les autres», a souligné l’autarchie.
Le président de la municipalité lui a offert un bouquet de fleurs, comme «un geste de reconnaissance pour une vie pleine de sens, marquée par la générosité, le savoir et l’exemple».
«António Silva Tiago se félicite de cette longévité heureuse et active, soulignant l’importance de préserver et de valoriser la mémoire vivante de ses citoyennes les plus remarquables», a conclu l’autarchie.
