La nouvelle mouture du spectacle, présentée dans le Grand Auditorium, inclut deux nouvelles interprètes, chanteuses et joueuses de tambourin, ainsi que des modifications dans les arrangements, les compositions, et des révisions du décor, des costumes, ainsi que des conceptions de lumière et de son, selon le CCB.
Avant la dernière représentation de ‘Talvez… Monsanto’, un hommage sera rendu à Ricardo Pais lors d’une discussion avec des personnalités ayant marqué le parcours du metteur en scène, telles que le scénographe et créateur de costumes António Lagarto, l’acteur João Reis, l’ancien ministre de la Culture Manuel Maria Carrilho, le metteur en scène Nuno Carinhas, et le président du conseil d’administration du Théâtre National S. João, Pedro Sobrado.
Cette initiative, qui se tiendra de 16h00 à 18h30 dans la Salle Sophia de Mello Breyner Andresen, sera modérée par le journaliste et critique de théâtre João Carneiro.
Avec de la musique traditionnelle portugaise, des poèmes de Ruy Belo, une direction musicale de Miguel Amaral, une scénographie de João Mendes Ribeiro, des costumes de Bernardo Monteiro, une vidéo de Luís Porto, un design lumière de Berto Pinheiro et Nuno Meira, et un design sonore de Joel Azevedo, ‘Talvez… Monsanto’ bénéficie de l’assistance à la mise en scène et à la production de Simão do Vale Africano.
La voix et la narration seront assurées par João Henriques, la coordination de production par Ruana Carolina, et la coordination technique pour la reprise au CCB par Rui Simão.
Avec Miguel Amaral (guitare portugaise), Miguel Xavier (voix), Rui Silva (percussion), André Teixeira (guitare), Filipe Teixeira (contrebasse), Adufeiras de Monsanto – Amélia Mendonça, Laura Pedro, Adosinda Xavier, Inês França, accompagnées par Ana Clément et Joana Negrão –, le spectacle met également en scène les acteurs Luísa Cruz, Simão do Vale Africano et João Oliveira.
Dans ‘Talvez… Monsanto’, on assiste à une rencontre entre la musique traditionnelle de la Beira Baixa, le fado, la campagne et la ville, réunissant le tambourin et la guitare portugaise, des chants religieux, la poésie de Ruy Belo, le granit et le vent, l’ancien et le moderne, l’enfance et la mort, la roue et la croix, selon la note de présentation du CCB.
« Peut-être que le mot-clé pour accéder à ‘Talvez… Monsanto’ est ‘cohabitation’, l’art de transformer l’étrangeté en affinité, l’art de la rencontre entre la racine d’une chose et la racine d’une autre », ajoute-t-il.
Le spectacle est « une rencontre improbable (mais désarmante) d’artistes, pensée et promue par Ricardo Pais pour une scène que le metteur en scène remplit de dialogues constants entre langages, styles, prémonitions, affections et talents », gagnant par lui-même « l’espace qu’il mérite en tant que produit unique du patrimoine culturel portugais », lit-on dans la note du CCB.
La croisée des chemins entre le répertoire de la Beira Baixa, compilé par Laura Pedro et Amélia Mendonça, et le Fado ne sera pas une surprise pour ceux qui connaissent d’autres travaux du metteur en scène, « mais c’est certainement un exercice brillant qui gravite autour de la ‘portugalité’ que Ricardo Pais travaille depuis son retour de l’exil en Angleterre, en 1974 », conclut le CCB.
‘Talvez… Monsanto’ est une coproduction du CCB, du Théâtre National São João et de Subcutâneo — Teatro Hialurónico.
Les quatre représentations auront lieu les prochains 19 et 20, à 20h00, le 21, à 19h00, et, le 22, à 17h00.