Rita était (seulement) cliente du restaurant de Pedro. Elle a fini par lui donner un rein.

Rita était (seulement) cliente du restaurant de Pedro. Elle a fini par lui donner un rein.
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Portugal France

L’Hôpital de Santa Maria, à Lisbonne, où la transplantation rénale a débuté en 1989, a jusqu’à présent réalisé environ 1 500 transplantations.

 

Jeudi, plusieurs acteurs clés se sont réunis lors de la 2e édition des Conversations Informelles sur le Don de Rein de Son Vivant, organisées par le Service de Néphrologie et Transplantation Rénale de l’Unité Locale de Santé de Santa Maria (ULSSM), pour partager leurs expériences.

Parmi les participants figuraient Pedro et Rita. D’après la page Facebook de l’Hôpital de Santa Maria, la donneuse et le receveur ne se connaissaient qu’à travers le restaurant de Pedro, où Rita était une cliente habituelle.

« Ils n’étaient pas amis et se connaissaient seulement dans ce cadre. Mais un jour, remarquant l’absence de Pedro, Rita a voulu en savoir plus et a découvert qu’il s’agissait d’un problème de santé grave : Pedro souffrait d’insuffisance rénale. ‘Un jour, elle m’a demandé ce qu’elle pouvait faire pour m’aider. Moi, en plaisantant, j’ai dit : donne-moi un rein’. Rita l’a pris au sérieux et n’a pas abandonné tant que Pedro ne l’a pas emmenée à une consultation », peut-on lire dans la publication.

La femme a ainsi fini par lui donner réellement un rein, ce qui a permis à Pedro d’améliorer sa qualité de vie.

Frederik peut désormais jouer au basketball avec son fils (grâce à sa femme)

Cependant, cet événement a aussi mis en lumière d’autres témoignages réussis. « Frederik était un joueur de basketball professionnel. Pendant plusieurs années, il a dû se soumettre à des séances d’hémodialyse. Catarina, son épouse et donneuse, explique que leur fils a grandi en voyant son père dans l’incapacité de l’accompagner dans ses activités, en raison de la maladie. Désormais, Frederik peut jouer avec son fils et pratiquer d’autres activités en famille », raconte l’Hôpital de Santa Maria.

Lors des ‘Conversations Informelles’, Alice Santana, coordinatrice de l’Unité de Transplantation Rénale de l’ULSSM, a aussi fait un retour sur l’évolution du don de rein, soulignant que le processus est simple et que cette approche de don vivant offre d’immenses avantages pour le receveur.

Cette année, il convient de rappeler que le Service de Néphrologie a créé l’Unité Clinique pour Jeunes Adultes Transplantés du Rein, un projet pionnier qui suit actuellement plus de 40 jeunes adultes transplantés âgés de 18 à 25 ans de manière individualisée.