« Nous sommes des sociétés modernes parce que nous sommes électrifiées et, pour cette raison, garantir la sécurité de l’approvisionnement et la compétitivité de notre système électrique est essentiel », a déclaré le président d’Endesa, également présent au Portugal.
« Pour y parvenir, nous avons besoin d’un réseau robuste et résilient, ce qui exige des investissements significatifs, ainsi qu’une rémunération équitable », a déclaré José Bogas dans un communiqué.
L’entrepreneur a soutenu qu' »il est crucial d’avoir un mix générationnel diversifié et compétitif. Et, pour cela, il est fondamental de revoir la fiscalité de l’énergie nucléaire pour garantir sa viabilité économique et assurer la sécurité de l’approvisionnement dans les années à venir ».
En Espagne, le débat politique autour de la panne d’électricité s’est concentré sur l’engagement en faveur des énergies renouvelables, défendu par Sánchez, au détriment d’autres sources de production, comme le nucléaire.
L’Espagne compte cinq centrales nucléaires en activité qui devraient fermer entre 2027 et 2029, selon la décision des gouvernements dirigés par le socialiste Pedro Sánchez, en opposition à ce que préconisent la droite et l’extrême droite.
Les détracteurs de la fermeture des centrales nucléaires ont souligné le poids majoritaire des énergies renouvelables dans l’approvisionnement énergétique au moment de l’arrêt et suggèrent que cela est à l’origine de l’effondrement, étant donné que ce sont des sources de production électrique plus instables, qui perturbent le système.
Dans le même communiqué d’aujourd’hui, Endesa a annoncé des bénéfices de 583 millions d’euros au premier trimestre 2025, soit près du double de ceux enregistrés pour la même période en 2024.
