Dans une déclaration concernant la bande de Gaza publiée sur le réseau social X, le ministère dirigé par Paulo Rangel a souligné que « la situation humanitaire est insoutenable ».
« Nous réitérons l’appel à une cessation immédiate des hostilités, à la libération des otages et à une reprise à grande échelle de l’aide humanitaire », peut-on lire.
Les attaques israéliennes à Gaza ont tué aujourd’hui au moins 92 personnes, dont des femmes, des enfants et deux journalistes, ont révélé les autorités de l’enclave palestinienne contrôlée par le Hamas.
Parallèlement, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a exprimé aujourd’hui des doutes sur la survie de trois otages qui étaient auparavant considérés comme vivants à Gaza.
Les attaques les plus récentes surviennent quelques jours après qu’Israël ait approuvé un plan pour intensifier ses opérations dans l’enclave palestinienne, ce qui inclut la prise de Gaza, le maintien des territoires capturés, le déplacement forcé des Palestiniens vers le sud de Gaza et la prise de contrôle de la distribution de l’aide, en collaboration avec des entreprises de sécurité privées.
Plus de 30 experts indépendants des Nations Unies ont averti aujourd’hui que les États doivent « agir maintenant » pour empêcher qu’on assiste à « l’anéantissement des Palestiniens » dans la bande de Gaza.
Pour ces experts, mandatés par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU mais qui ne s’expriment pas au nom des Nations Unies, le choix de chaque État est « clair : rester passif et être témoin du massacre d’innocents ou participer à l’élaboration d’une résolution juste ».
L’objectif déclaré du gouvernement israélien du Premier ministre Benjamin Netanyahu est de détruire le mouvement islamiste palestinien Hamas et d’assurer la libération des otages kidnappés lors de l’attaque du 7 octobre 2023, dont 58 sont encore détenus dans la bande de Gaza, voisine sud d’Israël – seulement 24 vivants, selon l’armée israélienne.
Israël a déclaré le 7 octobre 2023 la guerre dans la bande de Gaza pour éradiquer le mouvement islamiste palestinien Hamas, quelques heures après que ce dernier ait mené une attaque d’une ampleur sans précédent sur le territoire israélien, tuant environ 1 200 personnes, principalement des civils, et en kidnappant 251.
La guerre dans ce territoire palestinien a fait, jusqu’à présent, 52 653 morts, principalement des civils, y compris plus de 18 000 enfants, et plus de 112 000 blessés, en plus d’environ 11 000 disparus, vraisemblablement ensevelis sous les décombres, et plusieurs autres milliers morts de maladies, d’infections et de famine, selon les chiffres actualisés des autorités locales, que l’ONU considère fiables.
La situation de la population dans cette enclave dévastée par les bombardements et les offensives terrestres israéliennes continue de s’aggraver, Israël empêchant depuis le 2 mars l’entrée à Gaza d’aliments, d’eau, d’aide humanitaire et de médicaments.