En mars, 200 médecins de médecine générale et familiale ont adressé une lettre au ministère de la Santé, dont la FNAM a été informée, exprimant des doutes concernant les effets juridiques de l’organisation et du fonctionnement des Unités de Santé Familiale (USF) sur le calcul des suppléments relatifs aux Unités Pondérées (UP) et à l’Indice de Performance de l’Équipe (IDE) pour leurs pensions de retraite.
Ces médecins estiment que « cette situation crée des inégalités entre les médecins à plein temps du Service National de Santé (SNS), en classant les UP et l’IDE comme une rémunération accessoire », ce qui empêche cette rémunération d’être comptabilisée dans le salaire de base, bien qu’elle fasse partie intégrante du salaire mensuel des médecins des USF, devant être versée à un montant fixe annuel, 14 fois par an et avec des déductions pour la Caixa Geral de Aposentações (CGA).
Face à l’absence de réponse, deux mois après cette missive et une dénonciation effectuée par la structure syndicale, la FNAM réitère aujourd’hui une « réponse claire et urgente » concernant « les coupes scandaleuses dans les pensions des médecins de famille qui prennent maintenant leur retraite, en particulier ceux qui ont choisi la pleine dévotion au SNS ».
« Deux mois après notre premier avertissement, le silence des autorités compétentes est inacceptable. Devant ce manque de respect et de transparence, la FNAM a mobilisé les départements juridiques de ses syndicats pour activer tous les mécanismes légaux disponibles, garantissant qu’aucun médecin ne sera injustement pénalisé pour des défaillances extérieures », déclare cette structure dans une note diffusée aujourd’hui.
La FNAM considère que l’absence de mesures pour sauvegarder les droits de ces professionnels « est une preuve supplémentaire du manque de respect systématique pour ceux qui servent le SNS avec une dévotion totale ».
Dans la plainte, la FNAM exige « une réunion urgente » avec le conseil d’administration de la Caixa Geral de Aposentações « pour clarifier cette situation et rétablir la légalité ».
« Nous n’admettrons pas que les médecins ayant tout donné pour le SNS voient maintenant leurs droits bafoués au moment de leur retraite. Nous ne cesserons pas tant que cette injustice ne sera pas corrigée », affirme la FNAM.