Álvaro Sobrinho, qui a affirmé qu’il ne possédait pas de visa valide pour se rendre au Portugal pour le début du procès de l’affaire BES Angola, a été condamné à payer 204 euros pour avoir manqué la session.
L’ancien président du BESA avait demandé à suivre le procès par visioconférence, mais les juges estiment que l’absence d’Álvaro Sobrinho « n’est pas justifiée » et ont rejeté la demande de l’ancien banquier, selon SIC Notícias.
« Étant titulaire d’un visa, même de courte durée, il n’existe, à notre sens, aucun empêchement à sa présence au procès », a déclaré le président du collectif de juges.
Le magistrat a décidé de condamner Álvaro Sobrinho à deux unités de compte, ce qui, selon la valeur fixée pour 2025, correspond à 204 euros.
Sur les cinq accusés, deux sont également absents aujourd’hui, avec l’autorisation du tribunal : l’ancien banquier Ricardo Salgado, souffrant de la maladie d’Alzheimer, et l’homme d’affaires luso-angolais Helder Battaglia, résidant en Angola.
Ce matin, les deux autres accusés, Amílcar Morais Pires, considéré comme l’ancien bras droit de Ricardo Salgado, et l’ancien administrateur du Banco Espírito Santo (BES) Rui Silveira, sont présents.
Plus d’une décennie après l’effondrement du Banco Espírito Santo (BES), Ricardo Salgado et l’ancien président de BES Angola, Álvaro Sobrinho, pour abus de confiance, fraude et blanchiment.
Le début du procès était prévu pour 09h30, au Tribunal Central Criminel de Lisbonne.
Ce procès porte, notamment, sur le détournement présumé, entre 2007 et 2012, de fonds provenant d’un financement du BES au BES Angola en lignes de crédit du marché monétaire interbancaire (MMI) et en découvert bancaire.
Au total, les accusés auraient obtenu des avantages illicites d’une valeur d’environ cinq milliards d’euros et de plus de 210 millions de dollars.
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