La MUBi – Associação pela Mobilidade Urbana em Bicicleta a déposé une injonction pour stopper le démantèlement en cours de la piste cyclable de l’Avenida da República, à Gaia, ordonnée par le nouveau président de la Chambre, Luís Filipe Menezes.
Sincèrement, je n’avais jamais entendu parler de cette association ! Au lieu de se préoccuper des changements structurels, elle s’occupe de détails et cherche à faire parler d’elle pour de mauvaises raisons. Empêcher quelque chose que la grande majorité des habitants de Gaia souhaite et soutient est insensé. Le fondamentalisme des causes ne fait que nuire à une société tolérante et inclusive. Nous ne pouvons pas seulement penser à notre propre nombril.
Lors de la campagne, Luís Filipe Menezes avait parlé de retirer la piste cyclable et je n’ai pas vu cette organisation demander une rencontre pour clarifier les positions ! Je n’ai aucun doute que Luís Filipe Menezes l’aurait fait comme il l’a fait avec d’autres organisations.
Vous pouvez arrêter les travaux, mais ils seront réalisés. Cela ne sert à rien, c’est un fait divers, la piste cyclable sera supprimée. D’abord, parce que c’est quelque chose sans queue ni tête. Aucune ville au monde avec l’inclinaison de l’Avenida da República n’a de piste cyclable. À Porto, l’Avenue des Alliés n’a pas de piste cyclable, ni la Gran Via à Madrid.
Alléguer qu’il faut une approbation à l’Assemblée Municipale, cela se fera rapidement lors de la prochaine réunion de la Chambre. Prétendre que les fonds sont perdus n’est pas une justification. Luís Filipe Menezes a promis, lors de sa prise de fonction, d’avancer avec 25 kilomètres de pistes cyclables, mais dans des endroits appropriés.
Cette organisation devrait plutôt se préoccuper du manque de prudence des cyclistes, comme les comportements à risque dans le trafic, pédaler sur les trottoirs, ne pas respecter les feux et la signalisation, ou effectuer des dépassements de manière risquée.
D’autres manquements des cyclistes incluent le manque d’entretien de la bicyclette, l’utilisation d’écouteurs ou de téléphone réduisant l’attention, et le manque d’équipements de sécurité, comme le port de vêtements visibles et de casque.
La sécurité est la responsabilité de tous, et les cyclistes doivent être conscients de leurs obligations.
Il n’est pas obligatoire d’avoir une assurance pour les bicyclettes au Portugal, mais il serait important de couvrir la vie du cycliste, sa bicyclette et les dommages causés à des tiers en cas d’accident.