Loi de la nationalité (et pas seulement). « Plus le consensus sera grand, mieux ce sera »

Loi de la nationalité (et pas seulement). "Plus le consensus sera grand, mieux ce sera"

Marcelo Rebelo de Sousa s’exprimait à l’agence Lusa dans un hôtel de la province de Gizeh, en périphérie de la ville du Caire, après avoir participé à la cérémonie d’inauguration du Grand Musée Égyptien, sur invitation du président de l’Égypte, Abdel Fattah al-Sissi.

Interrogé pour savoir s’il regrettait que le PS ait été exclu de la récente révision de la Loi sur la Nationalité, qui a été approuvée au parlement par le PSD, Chega, IL, CDS-PP et JPP, et qui doit bientôt parvenir au Palais de Belém, le chef de l’État a placé cette législation dans un ensemble de « matières qui sont très transversales ».

« Dans ces matières, je pense que plus le consensus parlementaire est grand, mieux c’est. Pourquoi ? Pour une raison très simple : parce qu’il n’y a pas le risque que, lorsque le gouvernement change, la politique puisse changer et évoluer de politique en politique. Il n’y a pas d’avantage à cela. Il y a un avantage à une certaine stabilité », a-t-il défendu.

Selon Marcelo Rebelo de Sousa, il en est de même pour la santé, l’éducation, le logement et la justice.

« En ce qui concerne la justice, j’ai souvent défendu cela. Si je peux, j’en parlerai peut-être à l’occasion », a-t-il mentionné.

« D’autres matières où ce consensus est important concernent précisément les aspects fondamentaux du statut juridique des personnes, qu’elles soient portugaises ou étrangères. En fin de compte, tout cela a un sens d’être le plus consensuel possible », a-t-il ajouté.

Mardi, le parlement a approuvé, en vote final global, la révision de la Loi sur la Nationalité, avec 157 votes en faveur, du PSD, Chega, IL, CDS-PP et JPP, qui représentent plus des deux tiers, et 64 votes contre, du PS, Livre, PCP, BE et PAN.

Avec le même vote, une modification du Code pénal a été approuvée, prévoyant la perte de nationalité comme peine accessoire pour ceux qui sont condamnés à une peine de prison effective de quatre ans ou plus.

Les deux décrets, issus d’une proposition de loi du gouvernement PSD/CDS-PP, attendent encore d’être finalisés pour être ensuite envoyés au président de la République.