Selon les données publiées en ligne par la Direction des Services des Finances (DSF) mardi, l’excédent du territoire jusqu’en octobre a augmenté de 16,3 % par rapport à la fin de septembre.
Macao a clôturé l’année 2024 avec un excédent de 15,8 milliards de patacas (1,71 milliard d’euros), soit plus du double de celui enregistré l’année précédente.
La prévision initiale du gouvernement pour l’ensemble de l’année 2025 visait un excédent de 6,83 milliards de patacas (737,5 millions d’euros).
Mais le budget révisé, adopté par le parlement de Macao début juillet, prévoyait un excédent de seulement 191,1 millions de patacas (20,6 millions d’euros).
L’augmentation de l’excédent est principalement due aux recettes courantes de Macao, qui ont augmenté de 3,3 % au cours des dix premiers mois de l’année, atteignant 92,6 milliards de patacas (dix milliards d’euros).
La principale raison de cette augmentation réside dans une hausse de 6,1 %, atteignant 77,5 milliards de patacas (8,37 milliards d’euros), des recettes fiscales liées au jeu, représentant 83,3 % du total.
Les six exploitants de jeux de la ville paient un impôt direct de 35 % sur les recettes du jeu, 2,4 % étant destinés au Fonds de Sécurité Sociale de Macao et au développement urbain et touristique, et 1,6 % étant versés à la Fondation Macao à des fins culturelles, éducatives, scientifiques, académiques et philanthropiques.
Les revenus totaux des casinos de Macao ont atteint 205,4 milliards de patacas (22,2 milliards d’euros) au cours des dix premiers mois de l’année, soit 8 % de plus que sur la même période en 2024.
Les dépenses publiques ont également augmenté, mais seulement de 0,18 %, pour atteindre 75,8 milliards de patacas (8,18 milliards d’euros), malgré la révision budgétaire qui a renforcé les aides sociales.
La proposition du gouvernement a accru les dépenses prévues de 2,86 milliards de patacas (308,8 millions d’euros) pour renforcer les aides sociales.
La révision inclut la création d’une allocation, d’un montant total de 54 000 patacas (plus de 5 800 euros), pour les enfants jusqu’à trois ans, dans une tentative d’augmenter le taux de natalité le plus bas du monde, selon un rapport des Nations Unies de 2024.
Cependant, les dépenses en aides et subventions sociales ont même diminué de 1,15 % par rapport aux dix premiers mois de 2024, s’établissant à 43,6 milliards de patacas (4,71 milliards d’euros).
Les dépenses liées au Plan d’Investissements et Dépenses de l’Administration ont également diminué de 0,44 % par rapport à la même période de l’année dernière, pour s’établir à 13,1 milliards de patacas (1,42 milliard d’euros).
