Selon les résultats, publiés aujourd’hui, de l’enquête semestrielle réalisée par l’Autorité de Supervision des Assurances et Fonds de Pension (ASF), la catégorie des risques macroéconomiques « se maintient à un niveau moyen-élevé ».
Une diminution de l’incertitude associée aux tarifs commerciaux entre l’Union européenne (UE) et les États-Unis a été constatée, « même si le niveau de 15 % convenu est historiquement élevé, et ses effets restent à évaluer, tout comme les risques découlant des tensions géopolitiques et des conflits militaires en Europe de l’Est et au Moyen-Orient ».
Les risques de crédit restent également parmi les principales préoccupations, avec le superviseur soulignant les « vulnérabilités associées au besoin croissant d’investissement en défense de la part des pays européens, susceptible de générer des pressions supplémentaires sur les juridictions les plus endettées ».
Par ailleurs, une récente diminution des primes de risque des émetteurs souverains et privés a été observée, après le pic enregistré en avril.
Les risques de marché continuent de diminuer, suivant la moindre volatilité des marchés boursiers, malgré certaines préoccupations concernant une éventuelle correction.
En ce qui concerne les catégories de risque de liquidité, de rentabilité et de solvabilité, une « tendance à la baisse » a été identifiée, avec une diminution de la perception du risque par les entreprises.
Parmi les segments, l’ASF souligne également que, dans le segment Non-Vie, une « incertitude sur les impacts potentiels des accords commerciaux et des politiques protectionnistes sur les coûts des sinistres et, par conséquent, sur la rentabilité du segment » est notée.
