Les entreprises respectent le CGS mais il y a des possibilités d’amélioration, dit le rapport de l’IPCG.

Les entreprises respectent le CGS mais il y a des possibilités d'amélioration, dit le rapport de l'IPCG.

Le Rapport Annuel de Suivi du CGS – créé en janvier 2018 et révisé en 2023 par l’Institut Portugais de Gouvernance d’Entreprise (IPCG) – indique que 95 % des 60 recommandations, divisées en 84 sous-recommandations, ont déjà été adoptées par les 15 entreprises qui composent le PSI, le principal indice d’Euronext Lisbonne.

Ce pourcentage d’adoption descend à 87 % dans l’ensemble des 35 entreprises surveillées en 2024, année à laquelle se réfère le rapport élaboré par la Commission Exécutive de Suivi et de Surveillance, chargée de surveiller l’application du CGS.

Par rapport à l’édition de l’année précédente, le pourcentage d’adoption concernant la totalité des entreprises considérées reste inchangé (87 %) et il y a une augmentation d’un point de pourcentage parmi les entreprises qui font partie du PSI (de 94 % à 95 %).

Parmi les déterminations du CGS les plus adoptées par les entreprises, se détachent les domaines de risque, de contrôle interne et de supervision. Dans les entreprises de l’indice PSI, l’identification, la surveillance et l’atténuation des risques, ainsi que l’indépendance du commissaire aux comptes, ont atteint des taux d’adoption proches ou égaux à 100 %, selon le rapport.

L’information sur l’utilisation de mécanismes d’intelligence artificielle dans la prise de décisions est l’une des recommandations dont l’adoption a le plus progressé, atteignant 89 % de l’ensemble des entreprises et 100 % des entreprises du PSI.

La désignation d’un coordinateur des administrateurs indépendants, renforçant l’équilibre des conseils d’administration, est passée de 50 % à 61 % dans l’ensemble global et de 82 % à 91 % dans les entreprises du PSI, marquant l’une des évolutions les plus expresses de cette édition.

Parmi les recommandations les moins adoptées par les entreprises, situées entre 46 % et 66 % pour les entreprises du PSI, figurent des normes telles que la constitution de commissions spécialisées en gouvernance d’entreprise, l’inclusion d’un nombre minimum d’administrateurs indépendants, le report de la rémunération variable des administrateurs exécutifs, et la participation non présentielle des actionnaires aux assemblées générales.

Il en résulte que les questions liées à l’indépendance des membres des organes sociaux, la participation des actionnaires à l’assemblée générale, l’existence de commissions spécialisées et la qualification des processus de nomination continuent d’exiger des avancées significatives.

Comme dans l’édition précédente du rapport, le niveau des recommandations les plus adoptées (avec sept recommandations en commun sur un total de dix) et les moins adoptées (avec huit en commun sur un total de dix) est resté stable.

Le rapport relatif à 2024 a évalué 35 entreprises, y compris les quinze entreprises qui faisaient partie de l’indice PSI, ainsi que trois entreprises non cotées, dont une pour la première fois.

Élaboré par l’Institut Portugais de Gouvernance d’Entreprise, le CGS constitue « un instrument de promotion des bonnes pratiques de gouvernance d’entreprise » parmi les entreprises nationales.