Le Syndicat des Pilotes « respectera les services minimums » qui seront fixés.

Le Syndicat des Pilotes "respectera les services minimums" qui seront fixés.

Le SPAC précise que, pour des raisons d’organisation interne et de nature statutaire, il n’était pas en mesure de participer aux réunions qui ont eu lieu ces dernières semaines en vue de définir ces services minimums », a déclaré le président du SPAC, Hélder Santinhos, en réponse aux questions de la Lusa.

 

Le responsable syndical a affirmé que « cette absence ne doit donc pas être interprétée comme un refus de principe ou comme un quelconque manque de respect envers les autres syndicats qui, dans la mesure de leurs possibilités, sont parvenus à un accord avec les compagnies ».

Selon Hélder Santinhos, « la grève générale du 11 décembre ne constitue pas une contestation dirigée contre les compagnies aériennes ni, encore moins, contre les passagers », il s’agit, a-t-il soutenu, « d’une action de protestation contre des politiques de travail et sociales plus larges ».

« Dans ce contexte, le SPAC considère absolument naturel — et d’ailleurs légalement obligatoire — que soient définis et assurés des services minimums qui garantissent la satisfaction de besoins sociaux impératifs, notamment les liaisons avec les Régions Autonomes et certains vols internationaux essentiels », a-t-il souligné.

Le syndicat a assuré qu’il « respectera les services minimums qui seront fixés, soit par accord avec les syndicats, soit par décision du Tribunal Arbitral, mettant à disposition les équipages nécessaires pour la réalisation des vols qui seront jugés indispensables ».

Il a également fait appel « à la compréhension des passagers affectés par d’éventuels désagréments et réaffirme son engagement envers la sécurité et le service public de transport aérien, même dans un contexte de lutte syndicale ».

Le SPAC a prévu une assemblée générale extraordinaire pour le 5 décembre, afin que les pilotes associés décident s’ils adhèrent à l’arrêt de travail.

Les compagnies aériennes TAP et Sata et la SPdH, de services d’assistance au sol dans les aéroports, ont convenu avec plusieurs syndicats de réaliser des services minimums lors de la grève générale, selon des documents publiés par la DGERT.

Dans le cas de TAP, l’accord rendu public par la Direction Générale de l’Emploi et des Relations de Travail (DGERT) a été conclu avec le Sitava – Syndicat des Travailleurs de l’Aviation et des Aéroports, le Sitema – Syndicat des Techniciens de Maintenance d’Aéronefs, le SIMA – Syndicat des Industries Métallurgiques et Assimilées et le SNPVAC – Syndicat National du Personnel Navigant de l’Aviation Civile.

La compagnie comptera trois vols aller-retour pour les Açores et deux pour Madère, ainsi qu’un vol aller-retour pour les pays suivants : Belgique, Luxembourg, Royaume-Uni, Allemagne, Suisse, France, Cap-Vert et Guinée-Bissau.

Sont également prévus trois vols aller-retour pour le Brésil et deux pour les États-Unis.

Dans le cas de Sata International, l’accord a été conclu avec le Sitava – Syndicat des Travailleurs de l’Aviation et des Aéroports et avec le Sitema.

Neuf vols de la compagnie ont été convenus, couvrant des liaisons entre le Continent et les Régions Autonomes ainsi que des liaisons internes entre îles.

La SPdH a conclu un accord avec le Sitava et le Sima, après avoir présenté une proposition pour une assistance à 30% des vols des compagnies clientes.

L’entreprise de ‘handling’ assurera l’assistance des vols prévus dans les services minimums de TAP et Sata, plus un vol aller-retour pour l’Allemagne, opéré par Lufthansa. Elle garantit également l’assistance aux vols de retour à la base dont le départ a eu lieu avant le début de la grève.