Dans un communiqué publié aujourd’hui, le syndicat indique que la plus récente proposition à cet égard, émanant du PCP et votée lors des discussions sur le budget de l’État pour 2026, a été rejetée par les partis du gouvernement (PSD et CDS-PP) avec des abstentions de Chega, PS et Iniciativa Liberal.
Selon le STEC, cela représente la poursuite d’une « lutte pour le rétablissement de la justice » sur un sujet qui aurait dû être réglé depuis l’approbation du budget de 2017.
« Tout semblait indiquer qu’il serait mis fin à l’injustice, en reconnaissant que les restrictions de la fonction publique n’auraient jamais dû concerner les travailleurs de la CGD, puisqu’elles ne s’appliquaient pas aux travailleurs bancaires », explique le syndicat, ajoutant que la CGD était la seule banque du secteur à subir cette coupe dans la carrière.
« Le même budget déterminait les corrections à effectuer et, bien qu’à partir de 2017 les contraintes salariales aient cessé de s’appliquer, la question de la prise en compte des années de 2013 à 2016 à la CGD a jusqu’à présent été ignorée, tandis que dans les entreprises publiques, elle a été respectée et appliquée », ajoute-t-il.
Le STEC souligne qu’il a frappé « à toutes les portes » pour demander la régularisation de la situation et que l’année dernière, « dans le cadre d’une médiation, il a été suggéré par le Ministère du Travail que cette correction fasse partie des négociations salariales » entre les travailleurs et la banque — « proposition que le STEC a acceptée, mais que la CGD a promptement rejetée ».
Le syndicat a également déploré que, malgré les réunions qu’il a tenues avec les groupes parlementaires et les audiences dans les commissions de Travail, Sécurité Sociale et Inclusion, en 2022, ainsi que dans les commissions de Budget, Finances et Administration Publique, en 2025, il n’ait pas obtenu le soutien en plénière pour la proposition la plus récente.