« La PJ, par l’intermédiaire de l’Unité Nationale de Lutte contre le Trafic de Stupéfiants, a mené ces derniers jours, à l’Aéroport International de Lisbonne, deux opérations policières de lutte contre le trafic de stupéfiants par voie aérienne, au cours desquelles quatre citoyens ont été arrêtés, dont trois étrangers, fortement soupçonnés de commettre le crime de trafic de stupéfiants de nature internationale », indique la police dans un communiqué.
Le groupe de suspects âgés de 20 à 31 ans, qui transportaient la drogue vers Lisbonne, était composé de trois personnes transportant de la drogue à l’intérieur de leur corps, la quantité totale de drogue étant encore inconnue.
Les trois concernés sont hospitalisés dans une unité de santé en attendant l’expulsion complète de la drogue de leur corps.
Le trio de suspects sera présenté à « l’autorité judiciaire compétente pour l’application éventuelle de mesures coercitives », lorsque la procédure hospitalière sera terminée, selon le communiqué.
Le quatrième suspect a caché dans ses bagages au moins 178 980 doses individuelles de cocaïne.
« Quant à l’autre suspect, âgé de 27 ans, il transportait de manière dissimulée dans ses bagages une grande quantité de cocaïne, qui, si elle atteignait les circuits de distribution illicites, serait suffisante pour composer au moins 178 980 doses individuelles », indique la note.
Le suspect de 27 ans a été soumis au premier interrogatoire judiciaire par l’autorité judiciaire compétente.
Le suspect attend le cours de la procédure, sachant qu’il pourrait faire l’objet d’une détention provisoire, étant la mesure coercitive la plus sévère.
Les opérations relevant du cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants par voie aérienne interviennent dans le cadre du contrôle exercé régulièrement sur les mouvements de passagers en provenance de pays « considérés à risque ».
Les actions de la PJ visent à prévenir l’introduction de produits stupéfiants au Portugal et dans d’autres pays européens à travers des escales (système de planification des horaires) dans les aéroports portugais, soulignant que les enquêtes se poursuivent.