La FNE critique le ministère pour les lacunes dans la détermination des besoins des écoles.

La FNE critique le ministère pour les lacunes dans la détermination des besoins des écoles.

« La publication d’une nouvelle ordonnance de places, maintenant annoncée, confirme exactement ce que la FNE avait averti : les places initiales ont été mal déterminées et l’analyse des besoins des écoles a été, pour le moins, incomplète et précipitée », souligne la fédération.

 

L’objet de la polémique est le concours extraordinaire pour les écoles ayant plus de difficultés à recruter, lancé le 28 octobre avec 1 800 places.

Dès les premiers jours du concours, la FNE a dénoncé l’absence de places disponibles pour les professeurs de Physique et Chimie, avertissant que ces enseignants sont nécessaires et sont souvent remplacés par des enseignants non professionnellement qualifiés.

À l’époque, le Ministère de l’Éducation, de la Science et de l’Innovation (MECI) avait assuré avoir des enseignants de cette discipline disponibles, justifiant ainsi l’absence de places, mais a annoncé quelques jours plus tard qu’il réviserait le nombre de places disponibles.

Sans modifier le total de 1 800 places, le ministère a renforcé certaines disciplines, retirant des places dans d’autres : par exemple, 47 places sont désormais disponibles pour la Physique et la Chimie.

« Avec cette correction, le MECI ne reconnaît pas l’erreur, n’explique pas les raisons à l’origine de la situation, et ne répond pas à ceux qui ont alerté à temps sur le problème », déplore la FNE dans un communiqué.

Selon la dernière ordonnance, les places pour le groupe de recrutement du 1er Cycle de l’Enseignement Fondamental ont doublé, et les places ont également été renforcées pour l’Éducation Spéciale, l’Anglais du 1er cycle, le Portugais et les Études Sociales/Histoire et le Portugais et le Français du 2e cycle, et pour le 3e cycle et le secondaire l’Anglais, l’Économie et la Comptabilité, la Biologie et la Géologie, l’Électrotechnique et les Arts Visuels.

En revanche, puisque le Ministère a décidé de ne pas modifier le total de 1 800 places au concours, tous les autres groupes de recrutement perdent des places.

En plus de la révision de l’ordonnance des places, le Gouvernement a également décidé de prolonger le concours jusqu’à 23h59 le 21 novembre, soit une semaine de plus que la date initialement prévue (14 novembre).

Face aux modifications, les enseignants ayant déjà soumis leur candidature pourront changer leurs choix.

Défendant la nécessité de transparence, de rigueur et de responsabilité, la FNE critique le « faux départ » du processus de concours et ajoute que le Ministère doit revoir ses procédures afin de garantir la justice dans l’accès à la titularisation.