Dans la déclaration diffusée aujourd’hui, la direction du STPT a indiqué que, dans la lettre, elle a écrit qu’il s’agit « d’une des plus grandes attaques dont on se souvienne depuis le 25 avril, contre les droits des travailleurs ».
« Nous avons affirmé que le projet du gouvernement pour modifier la loi du travail part d’une prémisse totalement fausse, en prétendant qu’il vise à faire du Portugal un pays plus juste et solidaire, ce qui, à notre avis, n’a aucune correspondance avec les propositions faites jusqu’à ce jour par le gouvernement », a-t-il souligné.
Le syndicat a déclaré ne pas être d’accord avec les modifications concernant des sujets tels que la négociation collective, la dérégulation du principe d’affiliation syndicale, la précarité des contrats à durée déterminée, les modèles de travail traditionnels et les défis de l’ère numérique, le droit de grève, la formation et le congé d’allaitement.
« Mais surtout, nous avons mentionné les propositions du gouvernement relatives au licenciement collectif, que nous considérons comme le plus grand préjudice social », a-t-il ajouté, donnant comme « exemple le licenciement chez Altice Portugal, montrant la facilité avec laquelle on peut déjà licencier actuellement ».
« Nous n’avons rien obtenu de tout cela, le gouvernement n’a apporté aucune modification significative », a-t-il regretté.
Ainsi, la direction du STPT « n’a aucune hésitation à apporter son soutien total à la grève du 11 prochain, dont l’avis de grève a été émis par la CGTP et la UGT, couvrant tous les travailleurs de tous les secteurs », a-t-il souligné.
