ERS a reçu 8 plaintes concernant le détenteur de la clinique qui n’a pas vu la malformation.

ERS a reçu 8 plaintes concernant le détenteur de la clinique qui n'a pas vu la malformation.

Une clinique du Pinhal Novo (Setúbal) a réalisé une échographie morphologique en 2023 sans détecter une malformation grave chez un fœtus. L’enfant est né avec une jambe droite incomplète.

Interrogée, l’Entité Régulatrice de la Santé (ERS) a indiqué avoir reçu en 2023 quatre plaintes concernant le propriétaire des cliniques de Queluz et Pinhal Novo, deux en 2024 et deux déjà cette année.

L’ERS précise que ces plaintes peuvent ou non concerner des cas de « négligence médicale », soulignant qu’il s’agit « d’un sujet très vaste » incluant diverses situations complexes à stratifier.

Dans le cadre de ses compétences, l’ERS stratifie les plaintes en tenant compte de l’adéquation et de la pertinence des soins/procédures, de la qualité technique des soins/procédures, de la qualité de l’information de santé fournie et du droit à un traitement adéquat, humainement, avec rapidité, correction technique, confidentialité et respect.

L’ERS souligne que les professionnels de santé ne relèvent pas de sa régulation concernant leur activité, cette dernière étant soumise à la régulation et la discipline des ordres professionnels correspondants.

Le régulateur indique aussi que les plaintes liées à une éventuelle négligence médicale sont transmises aux ordres professionnels respectifs et aux autres organismes compétents, notamment au Ministère public.

Le journal Correio da Manhã rapporte que le Ministère public a déjà ouvert une enquête sur la clinique du Pinhal Novo où l’échographie morphologique a été réalisée.

En réponse, la clinique a déclaré que « toutes les échographies sont effectuées par des médecins spécialisés », ajoutant que le rapport clinique « n’a pas identifié d’anomalie visible ».

Concernant le cas, la structure affirme avoir été informée uniquement par la presse, ajoutant qu’aucun contact n’a été initialisé par les parents ou proches auprès de l’établissement de santé « ni de manière formelle, ni de manière informelle ».