Entre janvier et mars, la programmation maintient la diversité et la qualité des propositions tout en introduisant des nouveautés, telles que le stand-up, le théâtre au cinéma et une performance de longue durée, précise la directrice artistique du Ponto C, Mónica Guerreiro, dans un communiqué.
L’année débute avec le traditionnel Concert des Rois (10 janvier) par l’Orchestre Portugais de Guitares et Mandolines, avec la chanteuse Anabela comme soliste invitée. Le lendemain, la Rencontre de Cantiques des Rois se déroulera dans les rues de Penafiel.
Ce même week-end, le spectacle « Estações Efémeras Penafiel », du Leirena Teatro avec la communauté, sera remonté et présenté.
En musique, on note le retour de la rappeuse Capicua (18 janvier) avec le projet Mão Verde, et le passage de la tournée des Britanniques These New Puritans (13 février) qui présenteront leur nouvel album « Crooked Wing ».
Dans le cadre du Festival Às Vezes o Amor, Rui Massena se produit en solo au piano (14 février) avec « Parent’s House ». L’Orchestre Sans Frontières, dirigé par Martim Sousa Tavares, présente « Speak Low » (14 mars), un spectacle mis en scène sur le compositeur Kurt Weill, avec l’actrice Catarina Wallenstein.
L’humoriste António Raminhos fait ses débuts au Ponto C le 7 février, avec « Volto Já ».
Le théâtre est représenté par la pièce « Historiadores » (30 janvier), du Teatro do Vestido, qui réfléchit à l’importance de l’Histoire au XXIe siècle, et par « Comment dessiner une fille nue » (21 et 22 février), de Visões Úteis, une pièce interactive, avec texte et mise en scène de Jorge Palinhos.
« Não se pode, não se pode! », mise en scène de Catarina Requeijo et production du Théâtre National D. Maria II, arrive au Ponto C le 7 février, après une semaine de représentation dans les crèches et IPSS de la région. La pièce raconte l’histoire de deux chiens de garde qui patrouillent une cour, mais qui doivent changer les règles à la présence d’un chat errant.
Pour la première fois, le Ponto C accueille une performance de longue durée de 12 heures – où le public peut entrer et sortir – réparties sur deux jours (21 et 22 février), avec « The Complete National Anthems of the World », de Carlos Azeredo Mesquita, réunissant environ 300 hymnes chantés en enregistrements ‘a cappella’ et accompagnés par des musiciens d’une fanfare qui marchent et jouent.
Autre première, le théâtre au cinéma avec la présentation de « Kung-Fu » (28 février et 1er mars) de Público Reservado, au Cinemax de Penafiel.
Du dramaturge et metteur en scène congolais Dieudonné Niangouna, traduit par la poétesse Regina Guimarães, « Kung-Fu », de Público Reservado, met en scène un acteur qui évoque son amour obsessionnel pour l’art martial qu’il a découvert à travers les films de kung-fu.
En danse, le spectacle « UNA » (16 janvier), de Teresa Fabião, aborde les transformations causées par le VIH. La compagnie Circolando se produit le 24 janvier avec « Noite », une œuvre inspirée de l’univers d’Al Berto, proposant un voyage dansé à travers différentes dimensions : l’envers du jour, la limite, le défi, la surpassement, l’excès et la libération.
Le 21, la chorégraphe cubaine Sandra Ramy présente « A Sagração da Primavera », à partir de l’œuvre de Nijinsky de 1913, un solo pour un danseur dont l’image est multipliée par neuf miroirs, établissant un pont entre l’individuel et le collectif.
Le programme pour enfants et jeunes inclut la comédie musicale « Matilda » (27 février), du Conservatoire de Danse du Vale do Sousa, et les pièces « Les arbres n’ont pas de jambes pour marcher » et « Oiseaux & Champignons » (du 20 au 23 mars), de Joana Gama.
La programmation d’expositions inclut la photographie « Punctum — le jazz sur scène », de Márcia Lessa, jusqu’au 14 février, et l’exposition de peinture « Cueilleurs d’algues — Entre la mer et la terre », de Carla Anjos, à partir du 6 mars, centrée sur la vie et le travail des cueilleurs d’algues de la côte nord.
