De nouvelles expertises sont en cours ce mercredi soir à la Calçada da Glória, à Lisbonne, deux semaines après l’accident avec l’ascenseur qui a fait 16 morts.
Contactée, la police judiciaire a précisé que cette démarche n’est pas motivée par de nouvelles informations, et que l’expertise « est une procédure totalement normale », étant donné que le rapport sur l’accident est en cours d’élaboration.
Il convient de rappeler que le déraillement s’est produit dans l’après-midi du 3 septembre, il y a deux semaines. L’accident a fait 16 morts et une vingtaine de blessés, parmi des Portugais et des citoyens d’autres nationalités.
Outre la police judiciaire, des éléments de la Police de Sécurité Publique sont également présents sur place.
Les résultats préliminaires du rapport qui sera élaboré par le Bureau de Prévention et d’Enquête sur les Accidents d’Aéronefs et les Accidents Ferroviaires (GPIAAF) devraient être publiés à la mi-octobre. D’ici là, les expertises continuent et le sujet demeure une préoccupation.
Cette semaine, la Carris, entreprise sous la tutelle de la municipalité de Lisbonne, a démenti tout désinvestissement dans la maintenance des transports, après que le Diário de Notícias ait signalé une baisse de 28 % du coût de maintenance de l’infrastructure électrique.
Les coûts d’entretien ont dépassé 24,6 millions d’euros l’année dernière, soit une augmentation de 32,7 % par rapport à 2020, a souligné l’entreprise.
La Carris a également déclaré que le total dépensé en maintenance et investissement a augmenté de 59 % au cours de la même période, atteignant 45,3 millions d’euros.
Il est à noter que l’infrastructure électrique de la Carris inclut les ascenseurs, tels que celui de la Glória. « Nous avons augmenté le budget de Carris de 30 % », a affirmé lundi Carlos Moedas, président actuel de la Chambre de Lisbonne et candidat à sa réélection (PSD/CDS-PP/IL).
[Actualisé à 20h44]