L’Unité Locale de Santé (ULS) Amadora/Sintra a exprimé ce samedi sa tristesse face à la mort du bébé dans une affaire qui suscite la polémique, après que la mère a également perdu la vie vendredi.
« L’Unité Locale de Santé Amadora/Sintra exprime son profond chagrin pour le décès, ce matin, du bébé né à la suite d’une césarienne d’urgence à l’Hôpital Professeur Docteur Fernando Fonseca, après que sa mère soit entrée, le 31 octobre, dans cette unité de santé en arrêt cardiorespiratoire, et adresse ses sincères condoléances à la famille », peut-on lire dans une note envoyée à Notícias ao Minuto.
Dans le même communiqué, l’ULS informe également que « depuis sa naissance, le bébé était dans le coma profond, sans aucun réflexe neurologique, ayant ce matin commencé un état d’hypotension et de bradycardie progressives qui ont abouti à sa mort ».
La situation a de nouveau causé des appels à la démission de la ministre de la Santé, Ana Paula Martins. Tout s’est passé dans la nuit de vendredi, lorsqu’une femme enceinte de 38 semaines s’est rendue à l’Hôpital Fernando da Fonseca, à Amadora.
Mercredi déjà, la femme s’était rendue à l’hôpital pour une consultation de routine, lors de laquelle une légère hypertension avait été identifiée.
Dans un communiqué, cette ULS a indiqué que la femme avait été référée en interne au service des urgences obstétricales, où, après avoir effectué plusieurs examens complémentaires de diagnostic, elle avait reçu un avis pour une hospitalisation à 39 semaines de gestation.
Concernant vendredi, le directeur du service des urgences obstétriques et gynécologiques de l’hôpital Amadora-Sintra, Diogo Bruno, a précisé : « La femme enceinte était en arrêt cardiorespiratoire lorsqu’elle est entrée à l’hôpital. La mesure prise a donc été le soutien avancé de la vie et l’extraction du bébé dès que possible, et cela a été extrêmement rapide. »
Après une césarienne, il a été possible de retirer le bébé vivant, bien que dans un état grave. Cet après-midi, la ministre de la Santé a présenté ses condoléances à la famille pour la mort de la femme enceinte de 36 ans, originaire de Guinée, et aussi pour la mort du nouveau-né, « partageant la douleur de cette tragédie ».
